Fruit de la coopération Gabon/Banque mondiale, ces institutions d’apprentissage, spécialisées dans les nouvelles technologies de l’information et la communication et le bâtiment/travaux publics,  seront respectivement installées à Akanda et Nkok.

Zouera Youssoufou, responsable pays de la Banque mondiale pour le Gabon et la Guinée équatoriale. © flickr.com
Zouera Youssoufou, responsable pays de la Banque mondiale pour le Gabon et la Guinée équatoriale. © flickr.com

 

La représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon a rendu visite au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.Zouera Youssoufou entendait discuter de l’offre de formation et du développement des compétences dans les secteurs porteurs de croissance. «L’objectif de cette composante est d’aider le gouvernement à accroitre l’offre de la formation professionnelle dans les secteurs de l’économie  à fort potentiel de croissance et d’emplois grâce à la création de nouvelles structures de formation  induites par la demande et au moyen de la restructuration d’établissements  de formation existants», note le communiqué présentant ces composantes. Concrètement, cela devrait se traduire par la création de 2 nouveaux établissements dans les domaines des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et du bâtiment et travaux publics (BTP). «Le projet apportera son appui à des établissements tant au niveau des équipements, de la formation des formateurs, de mise à niveau des curricula que dans la mise en place d’un modèle de gestion reposant sur le partenariat avec le secteur privé», précise la note.

L’on note que cet appui se fera sur une base compétitive ouverte à l’ensemble des établissements de formation. Pour cela, un manuel de procédures, des guides de préparation de projets seront élaborés et mis à la disposition des établissements et des formations seront réalisées. Un comité de sélection paritaire public-privé sera mis en place pour conduire les évaluations des projets présentés et approuver ceux qui correspondent aux critères pré-élaborés. A l’issue de ce travail de sélection, des contrats seront signés avec les établissements sélectionnés et le projet apportera son appui aux activités retenues.

Pour ce qui est de l’amélioration de l’employabilité, de l’insertion des jeunes et de la promotion de l’entreprenariat en lien avec le secteur privé, ce pan du projet vise à promouvoir les dispositifs de formation non formelle et d’insertion en emploi principalement en faveur des jeunes non scolarisés ou déscolarisés, ainsi que les programmes destinés à améliorer la transition de l’école au monde du travail pour les jeunes diplômés et les initiatives de développement de l’entreprenariat. Il s’articulera autour du programme d’apprentissage dual et des programmes délocalisés de formation-insertion pour les jeunes déscolarisés et non scolarisés, du programme de stages d’insertion en entreprises des jeunes diplômés, de dispositif de formations à la demande des entreprises /secteurs et des formations à l’entreprenariat et accompagnement des jeunes porteurs de microprojets.

Au cours de cette rencontre Hamoud Abdel Wedoud Kamil, chef de projet  a réaffirmé les orientations de la Banque mondiale et le souhait de donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre effective du projet. Dans cette perspective, il est urgent, a-t-il signalé, de reconfigurer le  Comité de pilotage du projet dont le leadership revient au ministère en charge de la Formation professionnelle et d’y intégrer le Patronat, ainsi que la société civile.

Le Chef de projet a souhaité que le gouvernement prenne des dispositions pour amorcer, dans les meilleurs délais, les différentes études, ainsi que la validation des études environnementales et leur publication dans le journal officiel.

En réponse, Simon Ntoutoume Emane a félicité la mission de la Banque mondiale pour la promptitude qu’elle manifeste depuis le démarrage de ce projet. Il a ensuite rappelé les différentes réformes en cours dans le secteur de la formation professionnelle. Toutes ces actions, a-t-il souligné, entrent dans le champ de la  Stratégie nationale d’investissement humain et sont d’un fort impact dans la réduction de la fracture sociale.

Il y aura donc deux nouveaux centres de formation dont l’un dans la commune d’Akanda et l’autre dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok. L’un sera spécialisé dans les domaines des NTIC et l’autre dédié aux métiers du BTP.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. IPANDY dit :

    AKANDA encore AKANDA et toujours AKANDA. L’ancien candidat à l’élection présidentiel de 2009, nous avait bien prévenu lors de la création soudaine de cette commune. Nous savons que la fille du président est conseillé de cette commune, mais ça ne doit pas etre une raison d’envoyer tout les bon projets dans cette commune. C’est de cette injustice que les gabonais parlent tout les jours.

    • Mao dit :

      IPANDY. Sache d’abord parler et écrire français avant de vouloir te faire porte-parole des Gabonais… « C’est une injustice dont les gabonais parlent » et pas « c’est une injustice que les gabonais parlent »…. Emergent que tu souffres….

  2. Kilimandjaro dit :

    Il y a quelques années, l’Union Européenne avait financé un projet de formation accélérée de 6 mois dénommé AFOP pour les jeunes dans le BTP et l’agriculture en partenariat avec le Centre de formation de Nkembo. Après la théorie de 3 mois, les élèves devaient allez suivre des stages formation pratique les grandes sociétés de BTP telles que SOCOBA, SOBEA, DRAGAGES etc. Mais les responsables gabonais, comme d’habitude, ont détourné l’argent qui devait payer la formation pratique dans les grandes entreprises. Ils ont envoyé les enfants faire des stages dans les briqueteries des maliens, mais les petits avaient boudé et avaient manifesté leur mécontentement à la Direction du centre à Nkembo mais sans suite. Même la petite bourse qui devait leur être versée tous les mois, ils ne l’ont jamais perçue.
    Je suis au courant de cette affaire parce que mon fils faisait partie de ces élèves.
    Tout ça pour vous dire que ces nouveaux centres de formation là, même si c’est financé par la Banque mondiale, il y aura toujours l’affaire de bouffage et de népotisme. Ainsi va le Gabon !

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