Accompagnement des entreprises : Les interrogations de Nicole Assélé

Le délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a formulé une série d’interrogations quant à l’accompagnement des entreprises, en cette période de crise du coronavirus. Sur sa page Facebook, le 14 avril, Nicole Assélé s’est notamment demandée si ces mesures n’étaient pas en fait des «facilités à l’emprunt auprès des banques».

Nicole Assélé (debout) assimile l’accompagnement des entreprises à des «facilités à l’emprunt auprès des banques». © D.R
Visant à aider les entreprises à supporter le choc économique lié à la crise du coronavirus, les mesures d’accompagnement du ministère de l’Économie ont attiré l’attention du délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR). Dans un post sur sa page Facebook, le 14 avril, Nicole Assélé s’est lancée dans de profondes interrogations autour de ladite assistance de l’État aux opérateurs économiques.
«Après avoir entendu le ministre de l’Économie, et en consultant les fiches à remplir à l’effet de bénéficier de cette assistance spéciale, on se pose la question de savoir s’il s’agit vraiment de l’aide proprement dite et telle qu’indiquée par le président de la République, ou s’il n’est pas plutôt question de facilités à l’emprunt auprès des banques», se demande Nicole Assélé.
Parmi les mesures de soutien aux entreprises en cette période de crise, figure en effet le «financement d’urgence des entreprises». Le ministre de l’Économie aurait-il travesti l’accompagnement des entreprises tel que pensé par d’Ali Bongo ? C’est ce que semble dire le délégué général du CLR, en parlant de facilités à l’emprunt des entreprises auprès des banques.
«Toute chose de nature à hypothéquer davantage la trésorerie de ces entreprises, déjà largement fragilisées et vouées à la faillite pour beaucoup d’entre elles. Il se posera à terme le problème du remboursement de ces crédits, alors que ces entreprises, pour celles qui résisteront à la crise, en sortiront de toute évidence complètement exsangues», estime Nicole Assélé.
Dans le cas où ses doutes étaient fondés, la fille du général de police Jean-Boniface Assélé en rajoute une couche : «A propos de ces facilités à l’emprunt, quid des entreprises, notamment celles du secteur informel, TPE, individus et artisans, non identifiées sur les registres du commerce, méconnues des administrations fiscales et non éligibles aux services du système bancaire ?», questionne-t-elle. Les réponses du ministère de l’Économie à ces questions seraient les bienvenues, notamment pour édifier le CLR et l’opinion.

2 Commentaires
Assez laid voudrait que l’état aide ceux qui ont toujours fraudé le fisc, qui n’ont jamais payé 1 cfa à la CNSS, qui exploitent les travailleurs !
Peut-être qu’elle défend ses petites affaires ?
Elle a raison sur cette question, il n’y a d’aide de l’Etat en l’occurence pas de suppression de taxe, d’impôt et de charge sociale pour les entreprises en extreme difficultés, le tourisme est à l’arrêt, les hôtels vides, sans chiffre d’affaire, ces entreprises ne peuvent rien faire.
Et quid de leurs employés ?
Le Gabon doit changer de paradigme, suppression des douanes et des impôts et .taxes sur tout le pays (hors pétrole, mines et bois) pour favorises le commerce et faire des relances.
Mise au régime de l’Etat, Le monde vient de changer et le Gabon se doit de le faire rapidement pour éviter sa faillite.