Accidents de la route : L’Afrique subsaharienne, première victime mondiale
Alors que le continent ne concentre à peine que 2% du parc automobile mondial, l’Afrique est une des premières victimes des accidents de la route, selon l’ONU qui note une prédominance dans la région subsaharienne.
Hier mercredi 3 mai, Jean Todt a commencé une tournée dans certains pays africains (Sénégal et Côte d’Ivoire) pour plaider en faveur de la mise en œuvre effective du Plan mondial pour la Décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030 qui vise à réduire de moitié le nombre de victimes sur la route d’ici à 2030. Pour l’occasion, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies rappelle que le continent est un des plus touchés par les accidents de la route. La région subsaharienne affiche les chiffres les plus alarmants.
Selon l’ONU, l’Afrique subsaharienne est en effet la région du monde proportionnellement la plus touchée, avec un taux de mortalité de 27/100 000 habitants, soit trois fois plus que la moyenne de 9/100 000 en Europe. «On y déplore autour de 25% du nombre de victimes, alors que le continent concentre à peine 2% du parc automobile mondial. Ceci est intolérable alors que des solutions existent», regrette Jean Todt.
«L’alcool au volant, la vitesse, la somnolence, la négligence, le non-port de la ceinture de sécurité et du casque, et le non-respect du Code de la route sont à l’origine de la majorité des accidents de la route en Afrique, indique la CEE-ONU (Commission économique des Nations Unies pour l’Europe) dans un communiqué. La vétusté du parc automobile et des transports publics, les faux permis, le manque d’application des sanctions et le manque de sérieux des contrôles techniques sont aussi des causes majeures d’accidents. Parmi les solutions à mettre en œuvre, il y a non seulement la nécessité de renforcer les services de santé accueillant les blessés, mais aussi l’adhésion à la Charte africaine de la sécurité routière et aux Conventions de base des Nations Unies en matière de sécurité routière ou encore la nécessité de renforcer les campagnes de sensibilisations à l’égard du public», lit-on dans la dernière lettre d’information de l’ONU.
4 Commentaires
Bjr. Morceau au choix: « ou encore la nécessité de renforcer les campagnes de sensibilisations à l’égard du public», lit-on dans la dernière lettre ». Avec le Major en Chef affecté au Transport j’espère que cela va changer. Singulièrement cette façon de faire rouler en même temps, les poids lourds, grumiers, containers et petit véhicule ensemble. Il faut d’urgence une loi qui interdit ce « mariage » qui fait payer un lourd tribut aux populations. Amen.
Beaucoup trop de choses à régler en même temps:
dans le désordre car il n’y a pas de priorité:
1-état des véhicules ….(freinage, tenue de route) ..lamentable..la moitié des véhicules devrait être mis à la casse
2-capacité des conducteurs (alcool, drogue…compétences..)
3- état du réseau routier (investissement que l’état ne veut pas faire..)
4-vitesse
5- nombre de passager,
6 -respect des régles et CONTROLES à effectuer (permis, assurance..)
Serait curieux de connaître le nombre de mort sur la route au Gabon et rapporté à la densité de circulation, nombre de km parcourus… ce doit être littéralement effrayant.
…Pas etonnant, insuffisance de routes aux normes, circulation sans permis de conduire dans certains pays, etc…etc…
Chaque pays se reconnaitra…Le Gabon dans tout cela…nous devons etre parmis les 10 premiers en Afrique en terme d’accident, ramené à notre population…Pas de routes aux normes du tout, les camions grumiers et autres poids lourds qui roulent sans respect d’aucune norme, etc…etc…en plus de 50 ans, meme pas 300 kms de routes bitumées aux normes…je parle d’autoroutes…Nous ne sommes pas encore arrivés à NTOUM avec notre autoroute attendue…
Pauvre Afrique, pauvre Gabon…