La directrice régionale d’Onu Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a affirmé, le 27 août à Libreville, que les femmes entrepreneurs éprouvent d’énormes difficultés à accéder aux financements au Gabon. Oulimata Sar entend mener un plaidoyer auprès des partenaires au développement pour inverser la tendance.

Au Gabon, les femmes entrepreneures éprouvent encore d’énormes difficultés à accéder aux financements. © magazinedelafrique.com

En visite au Gabon dans le cadre de la promotion des droits et la représentativité des femmes, la directrice régionale d’Onu Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a été entretenue sur une triste réalité : l’accès des femmes au financement. «Au-delà des droits et la représentativité, les femmes entrepreneurs que nous avons eu à rencontrer nous ont parlé de leurs contraintes, à l’instar de l’accès au financement, avoir des lignes des crédits adaptées, fonds de garantie à des taux concessionnels. Elles nous ont demandé de faire un plaidoyer pour avoir des financements patients, avec des durées un plus longue et pourquoi pas des périodes de grâce», a déclaré Oulimata Sar, le 27 août à Libreville.

Selon la directrice régionale d’Onu Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, cette réalité a été présentée aux partenaires au développement. Avec ses interlocuteurs, Oulimata Sar a ainsi discuté des voies et moyens pour «trouver des synergies d’action pour mobiliser ensemble des ressources pour les femmes gabonaises et répondre adéquatement au PAT qui a été lancé par le gouvernement en mettant le capital humain au centre du Gabon émergent». «Le plan national de développement est ambitieux, le capital humain est central et est composé de femmes à plus de 50%. Il faut libérer ce capital féminin pour permettre au Gabon d’émerger : l’émergence est une femme», a conclu Oulimata Sar.

 
GR