L’institution bancaire de la sous-région vient de décider d’accroître son aide aux banques commerciales afin de faciliter le financement des projets de développement.

Le siège de la BEAC à Yaoundé. © D.R.

Le siège de la BEAC à Yaoundé. © D.R.

 

Conscient de la situation économique qui prévaut actuellement au sein des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, due à une double conjoncture, à savoir : l’insécurité et la chute des cours du baril de pétrole, principal produit d’exportation, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), par ailleurs président du Comité de politique monétaire (CPM), a partagé le désir de l’institution qu’il dirige d’aider les banques commerciales dans le financement des projets de développement dans la sous-région.

La Banque centrale vient, en effet, de relever le plafond de refinancement des économies de la sous-région. Celui-ci a été porté à 100 milliards de francs CFA en ce qui concerne le Cameroun. Il passe de 30 à 40 milliards de francs pour le Gabon suivant les besoins anticipées ; de 60 à 120 milliards de francs pour la Guinée Equatoriale ; de 60 à 100 milliards de francs pour le Tchad et le Congo Brazzaville et de 10 à 15 milliards de francs pour la République Centrafricaine. Le principal taux directeur de la BEAC fixé à 2,95%, reste cependant inchangé.

Lucas Abaga Nchama a fait cette annonce au cours de la première session ordinaire de l’exercice en cours qui s’est tenue le 25 mars dernier à Yaoundé. A cette occasion, il a exhorté les États à diversifier leurs activités économiques pour réduire leur vulnérabilité face aux aléas du marché du pétrole.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire