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À Tsamba-Magotsi, Guy Bertrand Mapangou dézingue l’opposition
Le coordonnateur de la campagne d’Ali Bongo dans le département de Tsamba Magotsi a appelé les populations à ne pas faire confiance à «une opposition moribonde».
Guy Bertrand Mapangou, en tournée dans le département de Tsamba Magotsi, le 19 août 2016. © Gabonreview
En dépit du ralliement de Guy Nzouba Ndama et Casimir Oyé Mba à Jean Ping, ainsi que la présence dans l’arène des candidats comme Pierre-Claver Maganga Moussavou et Léon-Paul Ngoulakia, pour Guy Bertrand Mapangou, «l’opposition face à Ali Bongo est une opposition moribonde», à laquelle il serait hasardeux voire dangereux de faire confiance.
© Gabonreview
C’est du moins ce qu’a déclaré aux populations le coordonnateur de la campagne du président de la République sortant, le 19 août, dans le département de Tsamba Magotsi, à l’occasion du lancement de sa tournée au canton Banda-Nord. Pour le membre du comité permanent du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG) pour la province de la Ngounié, il s’agit d’une opposition qu’il perçoit comme «la maison de retraite du PDG», et qui serait incapable de proposer une véritable alternative aux Gabonais.
Pour Guy Bertrand Mapangou, le seul combat mené par les adversaires du candidat du PDG, «un groupe de mafieux», c’est celui de la préservation de leurs privilèges. «Ils ne se battent pas pour l’intérêt des Gabonais mais pour leur ventre», a-t-il déclaré estimant qu’«il est plus prudent de faire confiance à quelqu’un qui a un bilan qu’à un groupe de personnes qui n’ont qu’un passif».
De Kessi à Mamiengué jusqu’au village Monigo, le coordonnateur départemental a invité les populations à «faire attention aux vendeurs d’illusions», tout en les exhortant à «faire le choix du développement de la raison». D’autant que, pour lui, les réalisations de son candidat parlent en sa faveur. En les appelant à voter massivement pour Ali Bongo lors du scrutin du 27 août prochain, Guy Bertrand Mapangou a notamment rappelé aux villageois la construction et l’amélioration des infrastructures routières initiées dans le département et la province. La construction de l’école militaire, le développement du réseau électrique, la promotion des cadres du département dans la haute administration et le projet de construction d’un barrage sur les chutes de l’Impératrice près de Fougamou, ont été autant de «preuves» brandies par l’actuel ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques pour tenter de convaincre les populations. Pour le coordonnateur départemental, «choisir Ali Bongo, c’est choisir pour plus de routes, plus d’hôpitaux, plus de formations pour les jeunes en vue de leur autonomisation et pour un mieux-être des Gabonais».
3 Commentaires
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PDG, le parti politique le plus médiocre d’Afrique
MAPANGOU…lui, peut-il « dézinguer » l’opposition comme le titre l’article très compatissant? Lui…Une addition d’opportunisme, de trahison, de médiocrité aussi. Lui qui dans la jeunesse paraissait assez humain, aimable, est devenu un véritable monstre qui a fait école aux côtés de qui? de IBUBU….. Compromissions dans les plus sordides affaires, coursier pour les planques des immenses sommes d’argent volées aux gabonais, infiltration des collègues à Ali. MAPANGOU… une vraie barbouze. Combien d’armes de poing n’ai-je pas couvert dans ses voitures? Je peux en dire davantage avec dates précises. J’ai passé 17 jours à Mandilou et je sais qu’il sait que je sais …comme disait ma chère soeur Chantal qui dézinguait (et là, le verbe a tout son sens) Ali IBUBU qui n’a plus de père et donc de nom. J’espère que les gabonais vont s’en souvenir dans quelques jours….