Après Bruxelles, Berlin, Rome et Vatican, Paris a constitué, le 5 août, la quatrième étape  du parcours marathon de la délégation interministérielle composée des cadres des ministères des Affaires étrangères, des Travaux publics et du Budget, conduite par Yolande Nyonda, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères. La mission avait pour objectif de s’enquérir des réalités dans lesquelles se trouvent les ambassades et postes consulaires et dans quelles conditions évoluent les personnels diplomatiques et locaux.

Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Yolande Nyonda, posant avec les responsables de l’ambassade du Gabon à Paris. © Ambassade du Gabon

 

A la tête d’une délégation interministérielle composée des cadres des ministères des Affaires étrangères, des Travaux publics et du Budget, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Yolande Nyonda, a entamé, du 30 juillet au 5 août 2021, une mission d’inspection dans les services extérieurs du ministère des Affaires étrangères. Objectif : s’imprégner des conditions de vie et de travail dans ces représentations diplomatiques gabonaises à l’étranger. Le tour est revenu à la mission diplomatique gabonaise à Paris, le 5 août dernier. En substance, la mission mandatée par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, relativement aux instructions du président Ali Bongo a pour but d’établir un état des lieux des représentations diplomatiques.

 © Ambassade du Gabon

Les travaux ont permis l’examen de la situation globale, par le Comité technique, qui a abouti à des rapports de restitution notamment sur le patrimoine de l’Etat, l’identification du personnel diplomatique et local, des dettes accumulées et la question sociale. Après la visite des locaux, Yolande Nyonda s’est toutefois satisfait des efforts fournis par l’Etat gabonais, non sans regretter l’état de vétusté et de délabrement des logements des diplomates.

L’Etat gabonais fait face depuis des années à des récriminations récurrentes liées aux conditions de logement, l’assurance santé et la scolarité des enfants des diplomates. Cette situation met à mal l’image du pays. Ce qui a amené les autorités gabonaises, non seulement à définir une nouvelle carte diplomatique, mais aussi à entrevoir une gestion rationnelle des effectifs dans certaines missions diplomatiques. Les responsables des Affaires étrangères font savoir que «les réformes envisagées tendent surtout à la maîtrise de la dépense afin de mieux optimiser les ressources humaines déployées et d’atteindre les résultats attendus». La décision de rénover et de restaurer les bâtiments dans l’ensemble des missions diplomatiques et postes consulaires constitue une priorité actuelle du gouvernement. Vitrines du pays à l’étranger, ils méritent de retrouver leur lustre d’antan dans l’intérêt du rayonnement de sa diplomatie d’influence.

 
GR
 

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