Après le passage peu bénéfique de l’ancien Premier ministre et député Jean Eyeghe Ndong qui en a été le principal responsable politique plusieurs années durant, les habitants du 2e arrondissement de Libreville en sont réduits à attendre l’arrivée du président de la transition lors de la clôture de sa tournée républicaine pour espérer voir enfin leur circonscription dotée d’une mairie et d’un établissement d’enseignement secondaire public.

Moment de l’échange entre le délégué spécial du 2e arrondissement de Libreville et les habitants. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

Après le Haut-Ogooué jusqu’à hier, dimanche 21 juillet, Brice Clotaire Oligui Nguema est attendu dans l’Estuaire du 6 au 8 août prochain, dans le cadre de la clôture de sa tournée républicaine. Si partout dans la province les responsables administratifs et les populations se préparent à l’accueillir pour lui présenter leurs différentes préoccupations, au 2e arrondissement de Libreville, on sait déjà quelles seront les deux premières demandes qui seront adressées au président de la transition lors de son passage. Une réunion a d’ailleurs eu lieu le week-end écoulé dans le but de consigner dans un document les principales attentes de cette circonscription.

L’une des deux premières attentes est d’ordre infrastructurel et concerne la construction de la mairie. Fief de Jean Eyeghe Ndong, ancien chef du gouvernement sous Omar Bongo, avant de basculer dans l’opposition au gré des positionnements de l’ancien député, le 2e arrondissement de Libreville n’a jamais eu de mairie. Aujourd’hui encore, l’administration est locataire dans un des immeubles appartenant au Groupement Santullo, sur le boulevard de la Démocratie. «Le 2e arrondissement est quasiment le seul qui n’a pas de siège fixe», tient à faire noter le colonel Léon Ndong Ntutume, délégué spécial de la circonscription.

«Le 2e arrondissement souffre également de l’absence d’un établissement d’enseignement secondaire public», a informé l’édile qui, aux côtés de ses administrés, entend porter à la connaissance du chef de file du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) toutes les attentes et préoccupations liées au quotidien des habitants de cette partie de la capitale.

 
GR
 

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