Les étudiants de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) ont entamé, le 2 novembre, un mouvement de grève visant à interpeller le gouvernement et à inviter à la reprise des activités académiques.

Les étudiants de l’USTM, en grève, réclament la reprise des cours en barricadant l’entrée principale de l’établissement. © D.R.

Alors que les autres universités et grandes écoles ont repris leurs activités, il y a plus d’un mois, après  l’interruption due à la survenue de la pandémie de Covid-19, l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) garde encore ses portes closes. Face à cette situation qui s’éternise, les étudiants de cette université située dans la province du Haut-Ogooué, à Franceville, n’ont eu d’autre choix que de manifester leur mécontentement à travers un mouvement de grève, entamé le 2 novembre.

Un seul point de revendication : le retour dans les salles de classe assorti d’une clarification du gouvernement face à la grève des enseignants membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) qui paralysent l’activité académique.

Et c’est avec chants, danses et marche qu’il ont manifesté. Ils ont barricadé l’entrée principale de l’Etablissement à l’aide d’un vieux car de transport, de vieux fûts et toutes sortes de matériaux, et brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «nous voulons reprendre les cours, s’il vous plait», «monsieur le ministre, l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde».

Ces derniers ont reçu le soutien de l’un des délégués de la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed), Marcel Libama. «J’apporte le soutien de la Conasysed à la jeunesse estudiantine sacrifiée de l’USTM qui réclame la reprise des cours», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

 
GR
 

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