L’Etat a repris le monopole de la vente de tenues scolaires. Selon une note du secrétaire général du ministère de l’Education nationale datée du 22 octobre, cette vente se fera désormais par les établissements, dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Au Gabon, la vente des uniformes scolaires a été confiée aux établissements. © D.R.

 

Le ministère de l’Education nationale vient, à travers une note du secrétaire général datée du  22 octobre, de reprendre le marché de la vente de tenues scolaires au Gabon. Selon Théodore Koumba, désormais cette vente va se dérouler au sein des établissements  «dans le cadre d’un partenariat public privé». A cet effet, «seuls les promoteurs agrées par le ministère seront autorisés à mener cette activité dans l’établissement retenu», précise le secrétaire général.

Dans cette perspective, «les chefs d’établissements sont chargés en ce qui les concerne, de la réception et l’examen des dossiers sans discriminations.» Les offres pertinentes retenues à cet effet, «seront transmises à la Direction des Œuvres scolaires» pour la  délivrance des autorisations d’exercer.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. KIEM dit :

    A notre époque, l’Etat distribuait gratuitement les tenues et mêmes les chaussures 2 fois par an (LYCÉE NATIONAL LEON MBA)et le Gabon était moins riche.

  2. Chella dit :

    Pourquoi ? Au marché y avait possibilité de baisser le prix

  3. diogene dit :

    Les tenus scolaires dont l’utilité est avant tout de militariser la société dès son plus jeune âge, devraient être gratuites si l’État en avait le monopole mais «dans le cadre d’un partenariat public privé» ce n’est qu’ une prébende pour certains et l’occasion d’ extorsions pour les dirigeants !

  4. Jacouille dit :

    Au bonheurs des chefs d établissements ils vont s en mettre plein les poches avec les pots de vin

  5. Annibhal dit :

    Mais monsieur le PPP sain voudrait dire que  »le privé » fournit les tenues aux élèves et c’est  »l’Etat » qui paye. Mais l’établissement scolaire établit en marché en début de l’année ou pendant l’année est à proscrire de plus en plus.

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