Branle-bas de combat contre la piraterie maritime

Après 48 heures de réflexion, la deuxième réunion du Comité technique préparatoire du Sommet régional sur la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, s’est achevée le 23 octobre à Libreville.

«La piraterie maritime et les vols à main armée constituent une menace dans la zone du Golf de Guinée, allant de la Côte d’Ivoire à l’Angola», a déclaré à l’issue des travaux le secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Nassour Guélengdouksia. «La sécurité maritime dans le Golfe de Guinée est telle que nous devons agir vite», a-t-il poursuivi.

En effet, les participants ont exprimé leur exprimé leur «vive préoccupation face aux menaces que représentent les actes récents de piraterie, de vols à main armée et autres actes illicites commis en mer au large des côtes des États du Golfe de Guinée et leurs conséquences économiques, sociales et environnementales sur le développement des États de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale», rapporte le communiqué final ayant sanctionné ces travaux.

Selon Abou Moussa, chef du bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), «34 attaques ont été signalées dans le golfe de Guinée entre janvier et septembre 2012, contre 30 l’an dernier». A l’issue de la réunion de Libreville, les participants ont décidé d’organiser la prochaine réunion du groupe technique et du comité de pilotage en décembre prochain en Afrique de l’Ouest et de poursuivre l’échange d’informations sur les mesures à prendre pour lutter contre la piraterie et les vols à mains armées au large des côtes des Etats du Golfe de Guinée.

«Les Nations Unies restent mobilisées pour accompagner les organisations régionales dans l’organisation du Sommet envisagé au Cameroun ainsi que la réunion ministérielle prévue au Bénin en mars 2013», a affirmé Abou Moussa. Les prochains conclaves de 2013 se feront avec l’appui de CEEAC, la Cedeao, la CGG, l’Union africaine (UA), le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest (Unowa), l’Unoca, l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Omaoc), l’Organisation maritime internationale (OMI) et d’autres partenaires stratégiques internationaux.