Assala investit 13,4 milliards de francs CFA pour remettre à niveau les infrastructures d’exportation du pétrole gabonais
13,4 milliards de francs CFA, soit 24 millions de dollars. C’est le montant qu’Assala a décidé d’investir pour remettre à niveau les infrastructures d’exportation offshore de Gamba, dans le sud du pays, ceci afin de garantir que le pétrole gabonais soit exporté de manière sûre et efficace.
La bouée d’exportation de Gamba est l’une des lignes de vie de l’économie gabonaise. Un quelconque dysfonctionnement présenterait à moyen terme un risque pour le niveau d’exportations de pétrole gabonais puisque plus de 30% transite par cette installation.
Cet investissement va également contribuer à améliorer les conditions de travail et de sécurité pour les travailleurs d’Assala, conformément aux engagements de l’entreprise en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et d’environnement. Ce projet d’ingénierie en haute mer nécessite une intervention complexe qui s’appuie en grande partie sur le savoir-faire des employés gabonais d’Assala et qui fait appel également à des expertises externes qui viendront en mission au Gabon pour accompagner l’opération particulière d’installation.
Le vaste projet de rénovation décidé par Assala prévoit la construction, la mise en place et les travaux d’ingénierie d’une toute nouvelle bouée d’amarrage sur point unique offshore. Une inspection complète réalisée en 2019 a révélé que la précédente bouée, installée il y a plus de dix ans, nécessitait une révision en profondeur. Un programme de maintenance et de réparation a été immédiatement établi pour le déploiement de ce nouveau point d’ancrage offshore.
La nouvelle bouée d’amarrage sur point unique doit être livrée à Port Gentil d’ici à la fin octobre, avant d’être remorquée sur place à Gamba. Pendant ce temps-là, les travaux de préparation avancent sur place avec la mise en place de nouvelles chaînes d’amarrage et de points d’ancrage sur les fonds marins. La nouvelle infrastructure sera opérationnelle à la fin de l’année.
« Malgré la crise économique mondiale, les incertitudes liées au prix du baril et aux conditions sanitaires actuelles, nous renouvelons notre confiance dans les perspectives du Gabon comme grande puissance pétrolière de l’Afrique Centrale. Cet investissement témoigne aussi des avancées concrètes de notre programme de modernisation des infrastructures clés dont nous avons la garde, au service de l’exploitation propre et durable des ressources pétrolières gabonaises », a déclaré Daniel Marini, le nouveau Directeur général d’Assala Gabon, qui remplace Jean-Yves Grall, appelé à d’autres fonctions au sein d’Assala Energy à Londres.
3 Commentaires
Information reçue sauf que celà s »apelle de la communication c’est à dire des chiffres gonflés et erronés pour donner l’impression que le secteur est dynamique avec des nouveaux investissements. La réalité d’une société comme Assala est autre….similaire à Perenco et les autres majors « Françaises ». L’emploi des locaux est menacé au détriment des Français qui pour la plupart travaillent avec des visas ou des passeports gabonais. Le ratio n’est plus respecté…sans oublier que Assala à été acteur de la modification du dernier code du travail pour précariser les gabonais. Actuellement Assala est en train de virer des Gabonais qui seront remplacés numériquement par des Français ou des contrats précaires qui ne sont pas ceux du secteur pétrolier. Donc cette richesse ne profite pas aux locaux ni par l’emploi direct ni par le soutien de l’économie locale puisque tous les sous traitants ou presque sont eux aussi Français…Heureusement qu’il y’a les publireportages!!!
Je crois que nous ramons toujours à contre-courant. L’Opep vient de se réunir il y a quelques jours et, chose rare, a révélé que l’ère du pétrole s’achève dans 20 ans. Les majors de ce secteur se préparent donc tous à ce grand choc. Total s’est prononcée, Exxon, Shell, etc., l’ont déjà fait eux aussi. Sans compter les pays du Golfe qui ont présenté chacun son plan de transition et de relèvement. Au Gabon, aucun écho sur la question.
Les universités, sans distinction, sont à l’abandon, alors qu’elles sont les viviers dans lesquelles on peut mener tranquillement les recherches ; les budgets de l’Etat s’amenuisent d’année en année comme une peau de chagrin ; personne ne regarde ce que sera demain. Où allons-nous, au moment où tout le monde entier est à la recherche des énergies renouvelables ? Demain, les Gabonais ne pourront plus jamais dire « Nous n’y étions pas », comme à l’ère du moteur à vapeur. Par contre on prend plaisir à s’étriper sur des sujets sans importance, au lieu de faire entendre aussi notre voix dans la cour commune. Sinon, les autres nous ferons payer cher demain, notre apathie actuelle ; nous faire payer cher ce que nous pouvons acquérir à moindre coût aujourd’hui.
Mon frère, merci pour ton intervention mais je ne comprends pas l’amalgame entre les perspectives d’avenir ou il faut relever des défis et des challenges dans des territoires structurés et libres par rapport au Gabon…qu’apelles tu contre courant ? Faut il suivre une vague dans laquelle on y est pas ? Les grands groupes et les pays du golf parlent d’égal à égal tandis que les Gabonais ne sont pas maitres de leur pétrole..
Ils n’en profitent que des « miettes et vous voulez leurs parler des défis technologiques d’avenir alors qu’ils n’ont de droit de cité ou des leviers pour leurs propres changements ??? Pfff laissons Total, exxon et autres réfléchir les « mains libres » et le ventre plein, la tète en place sur ces défis.
Le Nigeria, l’Angola, l’Algérie peuvent se poser ces questions car ce sont des pays à « caractères »…Ici le défi est de museler la population, installer une dictature, truffer de services secrets avec la bénédiction de puissances occidentales amies