Consolidation de l’Etat droit : Les lamentations de Gilbert Ngoulakia
La rentrée judiciaire des cours et tribunaux a eu lieu le 5 octobre à Libreville, en présence d’Ali Bongo en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). A cette occasion, le premier président de la Cour des Comptes a exhorté le corps judiciaire à consolider l’Etat de droit au Gabon.
Consolider l’Etat de droit au Gabon. Telle est l’ambition affichée à la rentrée des cours et tribunaux qui s’est tenue le 5 octobre à Libreville, en présence d’Ali Bongo en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Pour solidifier l’Etat de droit, le premier président de Cour des Comptes a estimé que toutes les parties impliquées doivent jouer leur partition, à savoir les pouvoirs législatif et judiciaire.
«L’implication des pouvoirs judiciaire et législatif en la matière doit s’illustrer ou se concrétiser par la qualité des lois, ordonnances, décrets et arrêtés régissant les différents domaines d’activité de notre société, textes par eux adoptés, votés ou pris avant leur mise en application par le pouvoir judiciaire», a expliqué Gilbert Ngoulakia dans L’Union du 6 octobre.
Pour consolider l’Etat de droit, il eut fallu que celui-ci soit d’abord effectif. L’Etat de droit se définit comme un système institutionnel qui exige de l’Etat et les citoyens à se soumettre à la règle de droit, c’est-à-dire à l’ensemble des lois et normes juridiques. Ce système institutionnel régit le principe de la séparation des pouvoirs. Ce qui semble-t-il n’a pas toujours été le cas au Gabon où depuis 2009, la société civile évoque une dégradation de la démocratie et de l’Etat de droit.
L’insistance de Gilbert Ngoulakia en dit d’ailleurs long. «Pour la consolidation de l’Etat de droit, les pouvoirs exécutif et législatif doivent respecter le principe de la séparation de pouvoir», a-t-il conclu. Un sacré défi pour le corps judiciaire qui sera en partie jugé sur sa capacité à atteindre cet objectif durant l’année judiciaire 2020-2021.
4 Commentaires
s’il y avait un état de droit au Gabon gilbert ngoulakia n’aurait jamais été premier president de la cour des compte et même s’il y etait parvenu il n’y serait pas resté plus d’un mandat.
“Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, il y a assez de cons qu’on prend pour des gens.” Guy BEDOS
Ça ressemble à l’histoire du violeur qui parle de la drague à ceux qui sont violé » every day ».
très juste
Cette image a ete retouchee ! Observez le pied droit de Mr Ngoulakia qui est sous le tapis rouge/ou coupe par ce tapis, ensuite les plis sur le tapis n’epousent pas la forme des marches du parvis! Enfin le monsieur debout en position centrale sur le tapis n’a pas d’ombre. Je me trompe certainement mais ces observations sont un peu curieuses et je ne comprends pas l’interet a retoucher ces images. Bref.