Régies financières : L’administration et les syndicats accordent leurs violons sur les primes
L’administration des régies financières et les partenaires sociaux ont récemment tenu une séance de travail à Libreville. Objectif : trouver des solutions pérennes aux maux qui minent les administrations financières en tête desquels, le paiement des primes aux agents.
Secouée par des mouvements d’humeurs de ses agents ces derniers mois, l’administration des régies financières s’emploie à mettre un terme à la crise. Dans ce sens, les directeurs généraux du Trésor Public, des Impôts, des Douanes et des Hydrocarbures ont tenu une séance de travail avec les responsables des différents syndicats des régies financières, le 15 septembre dernier à Libreville. Quatre points étaient à l’ordre du jour pour satisfaire les partenaires sociaux pour une sortie de crise imminente : le paiement Prime à la performance budgétaire (PPB), l’encadrement de la PST, la situation des agents en attente d’intégration et l’examen des fichiers de paiement de primes.
Les différentes parties s’étaient déjà accordées, concernant le premier point, sur le paiement de cette prime sur la base de la hiérarchisation du personnel. En commençant par les catégories les plus fragiles, notamment les personnels non intégrés ainsi que les agents avec des capacités de trésorerie faibles pour la première phase. La seconde regrouperait ensuite le reste des collaborateurs.
Les directeurs généraux présents à cette séance de travail avaient pour mission de transmettre les fichiers des agents «prioritaires» pour le paiement de la PPB. Ce qui a été fait. Les agents ont donc été payés sur la base des conclusions collégiales de la réunion. «Le contexte actuel de crise sanitaire a des répercussions sur les ressources de l’Etat, c’est pourquoi les intervenants avaient opté pour le paiement par catégorie et de façon chronologique. Il a par ailleurs été décidé d’un commun accord que dorénavant, à chaque fois que l’Etat sera confronté à des tensions de trésorerie, ce sera sur la base de cette priorisation que les paiements seront effectués», a expliqué un leader syndical.
Quant à l’encadrement de la PST, l’administration et les partenaires sociaux ont préalablement convenu de faire asseoir un cadre légal avec des textes définissant les sources de financement de manière transparente, ses conditions d’octroi, le tout en les rattachant à la performance afin que chacun la reçoive en fonction de ses efforts. Ce qui en ferait réellement une prime variable. Concernant les agents en attente d’intégration, il s’agit d’une question de politique gouvernementale, traitée par les plus hautes autorités.
Si l’administration a affiché la volonté d’éteindre des foyers de tension en son sein, des interrogations demeurent cependant. Comment payer une prime basée sur la performance de manière uniforme à tous les agents ? Comment la maintenir fixe dans ce cas, alors qu’elle doit varier en fonction de la performance ? Quel cadre règlementaire mettre en place pour déterminer en toute transparence de quelles recettes doivent être tirées ces primes ? Autant de questions auxquelles l’administration des régies financières et les partenaires sociaux devraient apporter des réponses pour leur intérêt commun et celui des caisses de l’Etat.
2 Commentaires
Hummmm. Comme si ce sont les Agents des finances, des hydrocarbures ou du Tout puissant Budget qui souffrent dans ce Gabon ou qui sont laissés pour compte. Tchip
TOUJOURS PLUS…. CA VOUS SUFFIT JAMAIS.!!!!
Les autres préchent pour leur chappele en dénnansant leur conditin de vie et de travail.Qui le faira avotre place?