Gabon : 1000 sacs de manioc saisis et détruits à Libreville
L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) est intervenue, le 8 septembre, à Libreville, pour saisir et faire détruire 1000 sacs de pâte de manioc impropres à la consommation.
Chargée d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire et phytosanitaire, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) a procédé, le 8 septembre, à la destruction d’un millier de sacs contenant de la pâte de manioc avariée, saisi à Libreville.
Les 1000 sacs ont été saisis dans le cadre des opérations d’inspection de l’Agasa visant la mise aux normes sanitaires des acteurs de la filière manioc. «L’objectif étant de prévenir tout risque sanitaire et nutritionnel pour les consommateurs en retirant du marché les sacs présentant des défauts de qualité dus au manque d’hygiène, à l’insalubrité de certains dépôts. Comme en témoignent les nombreux sacs», précise l’Agence.
Le produit empaqueté était, en effet, mal conservé depuis des mois. De l’odeur pestilentielle exhalait dans certains dépôts de fortune, mal entretenus, au point d’attirer les mouches. «Notre présence sur le terrain répond à la matérialisation de la vision pratique des fortes attentes des consommateurs d’une part et celle de l’orientation des autorités compétentes dans notre corps de métier d’autre part», assure l’Agasa sur son site Internet.
Au terme de son opération de saisie et de destruction, l’Agasa interpelle les opérateurs économiques sur le respect des exigences sanitaires pour le bien-être des consommateurs. Ceci d’autant plus que les aliments mal conservés sont vecteurs et sources de maladies.
2 Commentaires
Le manioc est l aliment de base des gabonais.
les filières de distributions de ces produits sont maitrisées par des étrangers.
quand est ce que l’Agasa va montrer l exemple pour la création d’une filière de distribution de ce produit répondant aux normes.
ou bien le rôle de gouvernement se limitent a la répression mais la recherche des voies et moyens pour ravitailler et nourrir les gabonais est délaissée par le gouvernement.
est ce que cette « Agasa » maitrise même l’origine de ces produit. est ce le brésil, le Congo, le Cameroun? est quelles sont les règles mises en place pour encadrer un peu tout cela? ou bien nos autorités fonctionnent toujours en terme de médecin après la mort. en sommes dans l’improvisation quoi.
Japprecie beaucoup votre journal en ligne