Gabon : Le bal des fake news institutionnelles et administratives
Les fake news sont devenues monnaie courante sur Facebook et WhatsApp, notamment en l’absence de canaux de communication autres que les réseaux sociaux, la télévision et la radio dans certaines administrations et institutions. Doter par exemple les entités étatiques d’un site Internet fonctionnel permettrait non pas de limiter les fake news, mais garantir la fiabilité des informations véhiculées.
Depuis quelques mois, des communiqués institutionnels sont publiés sur les réseaux sociaux avant d’être qualifiés de fake news quelques heures, voire un ou plusieurs jours plus tard. Encore appelées informations fallacieuses, les fake-news sont des informations mensongères diffusées dans le but de manipuler ou de tromper.
Ces communiqués montés de toutes pièces sont généralement diffusés à travers les canaux très prisés par certains services de communication institutionnelle : les réseaux sociaux, en tête desquels WhatsApp et Facebook. Très souvent, les fakes-news sont si bien réalisées qu’il est parfois difficile de distinguer le vrai du faux. Il est cependant possible de s’en prémunir en se prêtant à un certain exercice. L’identification d’une fausse information relève d’un travail journalistique. Plusieurs questions doivent ainsi être soulevées afin d’identifier la véracité d’une information.
Il est tout d’abord important de vérifier la source de cette information. Cette dernière est-elle fiable ? A-t-elle pour vocation d’être neutre ? A-t-elle un intérêt particulier dans la propagation de cette information ? Mais combien ont la patience ou l’intuition pour se prêter à cette série de questionnements ? Enfin, il est important de souligner que certaines études en apparence très sérieuses sont parfois commanditées dans le but d’en améliorer l’image de leurs donneurs d’ordre.
L’une des causes de la prolifération de fake news sur les réseaux sociaux est l’absence de sites Internet officiels de certaines institutions et administrations. Certaines en ont mais dans la majorité des cas, le site Internet n’est pas fonctionnel à défaut d’être à jour. Pourquoi s’embêter avec les tracasseries d’un site Internet, alors qu’on peut très bien atteindre sa cible par WhatsApp et Facebook ? Certes, mais cela constitue également une brèche à la prolifération des fake news. D’autant qu’un site Internet a d’autres fonctions que la publication de communiqués et annonces.
Les fake news existeront toujours. Mais il est possible d’en réduire l’impact, en dotant les administrations et institutions de canaux de communications officiels autre que réseaux sociaux, la télévision et la radio. Il est en effet plus facile de propager des fake news sur les réseaux sociaux que sur un site officiel, par exemple, qui peut centrer toute l’actualité d’une institution ou administration, bien mieux que la radio et la télévision. En d’autres termes, une information véhiculée sur les réseaux sociaux sans l’avoir été sur le site officiel de l’administration ou l’institution concernée, serait inévitablement une fake news. Reste à savoir si doter chaque administration et institution d’un site Internet est la priorité des dirigeants.
1 Commentaire
Il y a plus de FAKE NEWS sur les sites officiels que sur les réseaux sociaux.
Les sites officiels nous CACHENT par exemple la MORT du tyran-dictateur-voleur -assassin Ali Bongo,alias BOA. Mort depuis octobre 2018. Arrêtez de prendre les gabonais pour des CONS.
Ali Bongo est bien MORT.