Gabon : La dette pourrait atteindre 74,7 %du PIB en 2020, selon le Fmi
Le Fonds monétaire international (Fmi), dans son rapport du mois d’août 2020 sur l’économie gabonaise, note que la dette publique du Gabon reste viable mais sa dynamique s’est aggravée et les risques qui pèsent sur sa viabilité se sont fortement accrus et elle pourrait se situer à 74,7% du PIB.
La forte propension du gouvernement gabonais à recourir aux emprunts pourrait avoir un violent impact sur l’économie nationale. C’est ce que fait savoir le Fonds monétaire international (Fmi) qui estime que la dette publique du Gabon «dépassera le repère de risque élevé et atteindra 74,7 % du PIB en 2020 et en 2021, du fait de la prise en compte des arriérés intérieurs passés qui ont été validés dans l’encours de la dette en 2019, du creusement des déficits budgétaires et du ralentissement de la croissance».
Le rapport souligne également que ce taux dépasse le seuil de convergence de 70% du PIB en vigueur dans la zone Cemac, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). L’institution monétaire indique tout de même que la dette du pays sera orientée à la baisse. Selon les projections, elle s’établira à 60,2 % du PIB en 2025.
En vue d’atténuer les risques immédiats qui pèsent sur la viabilité de cette dette, le Fmi préconise de disposer d’assurances de financement plus solides pour les déficits de financement résiduels en 2020 et en 2021. Il suggère également une stratégie de gestion de la dette crédible à moyen terme, de même qu’une politique budgétaire prudente.
Au terme du premier trimestre 2020, la dette publique du Gabon était estimée à 5 600 milliards de francs CFA, selon la Direction générale de la Dette. Or, avec la survenue de la pandémie de Covid-19, le pays a déjà procédé à plusieurs autres emprunts.
4 Commentaires
Je me demande cette dette qu’on a fait quoi de cet argent emprunter? Les recrutementsvsupprimes.les salaires n’ont pas augmenter.pas des routes écoles hôpitaux que le ministre nous explique.
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Vraiment incroyable. S’endetter et tourner en rond. Cela ne peut arriver n’est-ce pas ?!
C’est vraiment pas rationnelle cette manière de
s’endetter là. On se permet de là. On ne peut pas surestimer une croissance réelle futre sans préparer au depart une diversification de l’économie. Si on be se base que sur un même facteur de production on ne peut espérer avoir plus et si se facteur s’épuise. Vraiment il faut être sérieux. Notre pays a plusieurs facteurs de production à faire valoir et une surestimation de la richesse réelle eb cours doit tenir compte des aléas d’où la nécessité d’avoir des niches de richesses pour pallier à ses aléas. La croissance réelle du Gabon se trouverait environ entre -1 et -2% alors qu’elle etait surestimée à 3,8% environ. Quelle écart ? Donc soyons un peu serieux. On vous observe mais sachez qu’en face de vous il y’a des personnes qui aiment aussi se pays car la corruption dans une administration, l’incompétence de la justice sont aussi sources d’une croussance négative.
Je suis Yombidi lossat yonni stone 066 89 83 80