Le ministre des Transport a présidé une réunion avec l’Association des transporteurs aériens du Gabon et l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), le 25 août à Libreville. Il était question du cas de Selenta Gabon et National Airways, deux compagnies nationales interdites de vol depuis le 1er août.

Le ministre des Transports a promis d’examiner, le 25 août 2020 à Libreville,  le cas de Selenta Gabon et National Airways, interdites de vol depuis le 1er août. © jetphotos.com

 

S’achemine-t-on vers une reprise des activités de Selenta Gabon et National Airways ? La situation de ces deux compagnies aériennes nationale était au cœur d’une réunion entre le ministre des Transports, l’Association des transporteurs aériens du Gabon et l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), le 25 août à Libreville.

Depuis le 1er août, les avions de ces compagnies sont cloués au sol, suite à la suspension de leur Certificat de transport aérien (CTA) par l’Anac. Selon l’autorité de régulation en matière de transport aérien au Gabon, les deux transporteurs n’ont pas respecté l’échéance du délai imparti pour l’immatriculation de leurs aéronefs au registre gabonais.

«Nous avons demandé au ministre de prendre des décisions assez rapidement, car l’unité de mesure en termes de coûts est très élevée dans le domaine aéronautique», a souligné le secrétaire général de l’Association des transporteurs aériens du Gabon. «Plus le temps passe, et plus l’on se dirige vers la fermeture des entreprises», a alerté Jean-Luc Ozouaki sur Gabon 1re.

Selon l’association des transporteurs aériens, ce sont environ 800 emplois directs qui sont en jeu. La tutelle a promis d’examiner les propositions faites par  les opérateurs du secteur aérien national. Peut-être un espoir pour Selenta Gabon et National Airways, avant l’échéance tant redoutée de la faillite.

 
GR
 

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