Mayumba : Opération «un enfant un acte de naissance»

Le député Frateli Martial Fouty a lancé le 18 août dernier, une campagne de recensement des enfants sans acte de naissance baptisée «un enfant un acte de naissance». Cette opération permettra de réconcilier  cette catégorie d’enfants avec l’état civil.

Une opération baptisée «un enfant un acte de naissance», du 18 au 21 août 2020 à Mayumba pour octroyer des identités légales aux enfants dépourvus de ce document (Illustration). © D.R.

Frateli Martial Fouty souhaite changer la vie des enfants dépourvus d’acte de naissance. Le député de Mayumba, dans la Basse Banio, du parti Les Démocrates a décidé d’organiser, du 18 au 21 août, une campagne permettant à ces enfants d’obtenir un acte de naissance, un document crucial pour leur avenir.

Pendant quatre jours, cette campagne devrait permettre aux parents et à ces enfants de procéder à toutes les formalités nécessaires pouvant leur octroyer ces pièces d’identités.

Si les opérations de ce type, menées par le gouvernement ou par les associations, organisations nationales et internationales, sont généralement centrées sur Libreville ou les grandes villes de l’intérieur du pays. Or, le problème existe partout dans le pays. «Cette catégorie d’enfants existe aussi dans notre cité, Mayumba», a laissé entendre le député Fouty sur sa page Facebook.

Affiche publicitaire de cette campagne «un enfant un acte de naissance» à Mayumba. © Facebook /pg/Frateli-Fouty-Martial-Officiel-

«Dans la volonté de répondre à la sollicitation des populations lors de ma dernière tournée parlementaire d’une part, et ne pouvant les laisser au bord de la route continuellement d’autre part, j’ai entrepris une action qui consiste à offrir à cette couche vulnérable la possibilité de se faire établir un acte de naissance afin d’être considéré comme des citoyens à part entière», a-t-il souligné.

Le député de la Basse Banio estime que la résolution de ce problème est «une étape cruciale pour permettre à des millions d’enfants d’échapper au cycle de la marginalisation et de faire valoir leurs droits, afin de pouvoir se construire un avenir meilleur».

Plusieurs raisons sont à l’origine de ce problème : l’absence d’enregistrement à la naissance et de certificat de naissance, la précarité des parents, la négligence des parents, mais aussi l’abandon des enfants par leurs parents…