Le président d’Ensemble pour la République (EPR) a invité les populations et dirigeants, le 15 août à Libreville, à dresser le bilan des 60 ans d’indépendance du Gabon. «60 ans, c’est le temps de la vérité pour un pays», a notamment estimé Dieudonné Minlama.

Dieudonné Minlama  souhaite un bilan des populations et dirigeants, 60 ans après l’indépendance du Gabon. © D.R.

 

Le Gabon commémore le 17 août, les festivités du 60e anniversaire de son accession à l’indépendance. A cette occasion, le président d’Ensemble pour la République (EPR) a invité les populations  à «consacrer ces moments de festivités à la réflexion, l’introspection, la méditation : au bilan !».

Selon Dieudonné Minlama, ce bilan ne doit pas être  un simple procès pour ceux qui ont géré le pays ou le gèrent actuellement. «Il doit également prendre en compte l’implication de chacun de nous dans notre propre construction en tant que Etre humain, dans la construction de notre famille et celle de notre pays. Ce bilan doit nous amener à sortir de la léthargie et des postures défaitistes et fatalistes», a estimé le président d’EPR, le 15 août à Libreville.

Ce dernier pense aussi que le bilan des 60 ans de l’accession du Gabon à l’indépendance, doit «nous amener à  fixer des objectifs pour nous-mêmes, pour nos familles et pour notre pays. Personne ne viendra développer le Gabon à notre place ! C’est le temps pour chaque Gabonais de prendre ses responsabilités pour lui-même, pour sa famille et pour le pays !».

Estimant que 60 ans c’est «le temps de la vérité pour un pays», Dieudonné Minlama a appelé par ailleurs les dirigeants, acteurs politiques, société civile, leaders d’opinion et acteurs au développement, à se remettre en question.  «C’est  le temps de s’assoir non pas pour se partager des postes et des privilèges, comme certains aiment bien le faire, mais pour faire un bilan, sans complaisance, secteur par secteur de nos 60 ans d’indépendance et définir ensemble, unis dans la concorde et la fraternité, un nouveau cap et de nouveaux horizons pour notre pays», a-t-il conclu.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. JULIEN N'GOUA dit :

    Bilan d’un pauvre Gabonais : Depuis l’arrivée des Bongo, la misère au Gabon est abyssale. Il est temps qu’ils reconnaissent leurs limites quant à la gestion de notre pays: une véritable catastrophe. Je n’en dirai pas plus.

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