La passation de charges entre Julien Nkogue Bekale et Rose Christiane Ossouka Raponda s’est tenue le 22 juillet à Libreville. A cette occasion, l’ancien Premier ministre a évoqué quelques réalisations du gouvernement, faisant fi des échecs.

Julien Nkogue Bekale et Rose Christiane Ossouka Raponda, le 22 juillet 2020 à Libreville. © Primature

 

Julien Nkogue Bekale a passé le témoin à Rose Christiane Ossouka Raponda, le 22 juillet à Libreville, nommé au poste de Premier ministre le 16 juillet. A cette occasion, l’ancien locataire du l’immeuble du 2 décembre a dressé un bilan non exhaustif de l’action du gouvernement au cours des derniers mois.

Contexte oblige, Julien Nkogue Bekale s’est avant tout félicité des résultats obtenus dans le domaine de la santé, durant la crise du Covid-19. «Nous avons obtenu une baisse tendancielle de la courbe évolutive de la pandémie du Coronavirus. Il reste à consolider les acquis actuels et éviter une deuxième vague de la pandémie, en particulier à l’intérieur du pays», a-t-il affirmé.

Dans le domaine de l’eau, l’ancien chef du gouvernement s’est réjoui que le projet intégré d’assainissement et d’adduction d’eau potable de Libreville (PIAEPAL) ait été lancé pour «réduire le stress hydrique auquel est confrontée notre capitale» ; tandis que dans le secteur de l’Education nationale et l’Enseignement supérieur, le Programme d’Investissement du secteur éducation (PISE) est en cours d’exécution et le projet de réhabilitation des universités gabonaises a pris son envol.

Julien Nkogue Bekale a également évoqué des avancées sur le plan des réformes structurelles, avec le recensement des agents de l’Etat qui est en voie d’achèvement, tandis que l’implémentation de Sydonia World et la digitalisation des services fiscaux et douaniers se poursuivent. Au niveau du front social, le prédécesseur de Rose Christiane Ossouka Raponda a mentionné le dialogue social permanent, qui a été inscrit dans l’action du gouvernement.

«Ceci a permis d’avoir un climat social globalement apaisé ayant favorisé des réformes notables en cours concernant la révision du Code du Travail ou celles prévues dans le cadre du Forum de la Fonction publique», a-t-il affirmé. Julien Nkogue Bekale a également mis en relief les efforts du gouvernement, en période du Covid-19, qui ont permis de «placer notre économie sur une trajectoire soutenable avec des perspectives à moyen terme positives».

Au rang de ses glorieuses réalisations, le Premier ministre sortant a mentionné l’adoption d’un nouveau Code pénal, progressiste, «qui protège les droits des minorités et renforce l’encrage de notre pays dans la communauté des nations qui défendent les valeurs universelles». Un bilan tronqué qui, naturellement, ne fait état d’aucun échec. En tout cas, Julien Nkogue Bekale a souhaité bon vent à son successeur à la Primature.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Difficile de faire un bilan quand on a travaillé avec un président assassin, voleur et usurpateur. Très difficile…

  2. asphalt dit :

    Foutaises!Ton gouvernement était aussi ronronnant que toi.Meme dans les éléments de ton bilan c’est soit ça a démarré soit c’est en cours jamais rien d’achevé après 2 ans en poste.Ce Monsieur nous dira un jour aussi qu’il n’a jamais gouverné.

  3. Lavue dit :

    Les loges maçonniques on y entre par appât du gain et des privilèges matériels et on en ressort plus bête et déboussolé dans la vie.
    C’est que les jeunes Gabonais doivent retenir de l’univers politique africain mis en place par les serviteurs français de De Gaulle au moment de la « décolonisation » pacifique octroyée aux territoires conquis d’outre-mer . Parmi ces colons beaucoup étaient des délinquants, des aventuriers et homosexuels. Ces gouverneurs français choisissaient des personnes locales qui leur étaient dévouées en les contraignant aux pratiques occidentales afin qu’ils demeurent fidèles et perpétuent le contrôle par la France des territoires. Les sectes et l’homosexualité y ont joué un grand rôle dans cette stratégie minable et ça continue malheureusement avec l’absence d’estime de soi , en tant qu’ Africain, des personnes placées au pouvoir. Voici la réalité, aux jeunes Gabonais d’être prudents et de ne pas suivre ces voies faciles. Il faut toujours chercher à conserver son indépendance, c’est la condition d’une vie agréable et propice à la réalisation des desseins communs. Un prisonnier ne fait que ce lui demande son maître et quand on est enfermé dans les loges maçonniques et autres où se trouve-t-on ?
    Ces jeux de premiers ministres n’est qu’un piètre spectacle. Que peut faire et qu’est-ce qu’a déjà fait un premier ministre au Gabon? avec Un pays de 800.000 Habitants a-t-on besoin de premier ministre? Le président sert à quoi? Encore une fois de plus regardez le président MACKY SALL du Sénégal, il a simplement dégagé ce poste bidon. Le Sénégal à 20 fois la population du Gabon.

    Le Gabon est trop pris à la gorge par le joug français. Les causes de notre malheur sont très profondes, mais les connaître et en prendre conscience c’est déjà un début de libération. La voie que montrent les politiques d’aujourd’hui n’est pas la bonne pour les générations futures. La correction risque d’être douloureuse.

  4. Yvon dit :

    33 ministres + le premier ministre = 34 au total
    Chacun d’entre eux appartenant à un clan de leur ethnie. A raison de 2000 personnes par clan. Total: 2000× 34 = 68000 personnes qui voteront Nourredine Bongo.

    Je ne fais que passer…

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