Musique : «Adzo» de Ndong Capistran dans les bacs
Artiste auteur compositeur et arrangeur, Ndong Capistran vient de mettre sur le marché «Adzo», un opus de sept titres.
Attendu depuis près de deux ans, le septième album de Ndong Capistran, l’un des anciens compagnons du dernier poète Fang, Pierre Claver Zeng (PCZ), est dans les bacs. «Adzo», cet opus de sept titres est une auto production enregistrée aux studios C.M. et Mandarine.
Dans ce septième album, Ndong Capistran fait écouter et danser ses mélomanes à travers Adzo (la palabre), le titre phare, et Biza (le conflit), une reprise d’un tube de PCZ, revu et corrigé pour rendre hommage à celui qu’il a toujours considéré comme son maître. Le public appréciera également sa virtuosité à travers les titres Nfoeng si (l’impôt), Ngang (le respect), Minkili, Nina Mayi (Maman, je pleure) et Henriette qu’il dédie à sa charmante épouse. Le tout sur un fond de style presqu’identique à celui de son maître.
«J’ai commencé la musique en 1978. Je n’avais que 14 ans. C’est un art que je pratique par amour», confie l’artiste, indiquant que l’album est déjà dans les bacs et disponible à Libreville depuis trois semaines. «Mais c’est la situation sanitaire mondiale actuelle qui n’épargne pas notre pays qui bloque encore le démarrage de la promotion. Et comme je viens d’être mis à la retraite par mon administration, le cadastre, je vais attendre au village pour que cette pandémie se dissipe. Ensuite, je pourrais me lancer dans la promotion d’Adzo», explique l’artiste.
Ndong Capistran a joué un rôle majeur aux côtés de Pierre Claver Zeng, de 1981 à 1990. Sa mission était d’entraîner les choristes à la chanson et à la danse. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir lui-même un bon chanteur et un bon guitariste sous l’aile de l’auteur de Nkoum’Ekiegn (Oyem). Une bonne et riche expérience qui ne pouvait que rendre talentueux cet amoureux de la musique.
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