Électricité : Le Palais mise sur un ancien patron de Veolia pour auditer la SEEG

Alors qu’ils s’étaient quittés fâchés après la rupture brutale de leur contrat en début 2019, l’État gabonais et Veolia, du moins un de ses anciens PDG, Henri Proglio, pourraient à nouveau collaborer. Selon Africa Intelligence, des collaborateurs de Noureddin Bongo Valentin l’auraient sollicité il y a quelque temps pour mener un audit du volet électricité de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

Ancien PDG de Veolia, Henri Proglio (médaillon) aurait été approché par le palais présidentiel pour auditer le volet électricité de la SEEG. © AFP/ D.R.
C’est un choix plutôt curieux que celui qu’Africa Intelligence attribue à la présidence de la République pour auditer le volet électricité de la SEEG. À en croire la lettre confidentielle, plus d’un an après que l’État gabonais ait décidé de rompre unilatéralement son contrat avec Veolia, au bout de 20 ans, des collaborateurs de Noureddin Bongo Valentin auraient pris attache il y a quelque temps avec Henri Proglio. Le coordonnateur général des Affaires présidentielles aurait en effet sollicité l’ancien PDG de Veolia pour «mener l’état des lieux et envisager une solution» dans ce secteur de l’électricité pour lequel le Gabon n’a pas de partenaire depuis le départ de Veolia.
À Libreville, s’il accepte la mission, Henri Proglio devrait jouer un rôle de consultant à travers son cabinet de conseil Henri Proglio Consulting, créé en 2016, peu après son départ d’EDF. Selon nos confrères, l’homme d’affaires français aurait une parfaite maîtrise du dossier gabonais. D’autant que peu avant son arrivée à la tête de l’ex-Vivendi Environnement (devenue Veolia), il avait ravi la concession de la SEEG à la Lyonnaise des eaux, une autre société française.
Si la signature de contrat entre l’État gabonais et le cabinet n’a pas encore eu lieu, ce serait à cause de la pandémie de Covid-19. Mais selon d’autres sources proches du palais présidentiel à Libreville, Henri Proglio serait depuis quelque temps dans les petits papiers du pouvoir gabonais. Inquiètes de l’avenir de la branche électricité de la SEEG, les autorités gabonaises l’auraient approché depuis fin 2018, soit au plus fort de la bataille entre Veolia et l’État gabonais. À l’époque, rappelle Africa Intelligence, «le dossier était géré par l’ex-directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga et ses conseils parisiens, les avocats Olivier Cren et Jean-Paul Poulain».

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« Alors qu’ils s’étaient quittés fâchés après la rupture brutale de leur contrat en début 2019, l’État gabonais et Veolia, du moins un de ses anciens PDG, Henri Proglio, pourraient à nouveau collaborer. Selon Africa Intelligence, des collaborateurs de Noureddin Bongo Valentin l’auraient sollicité il y a quelque temps pour mener un audit du volet électricité de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). »
Voilà donc le genre de sujet qui fait se demander si on ne marche pas sur la tête au Gabon. C’est dingue ça ! Faut pas continuer à faire semblant de diriger le Gabon. Un gouverneur n’est pas un dirigeant.
Est-ce que le palais d’Ali Bongo dispose d’experts qui librement orientent l’amateur en chef dans ce genre de décision, qui prendre pour auditer. Quand est-ce que l’appel d’offre a-t-il eu lieu. Les Bongos ne sont pas encore fatigués d’organiser ces manoeuvres avec leurs amis pour se sucrer sur le dos des gabonais appauvris. Pourquoi l’audit est conduite par un ancien de l’ex-partenaire Veolia que l’etat accuse d’avoir usé de roublardise? Et si ce n’était qu’un agent secret de veolia ou des services français? Pourquoi cet audit ne serait-il pas conduit par des anglais, des allemands, des suisses, des americains, etc. pour maximiser les chances d’avoir des données correctes qui ne cherchent pas a couvrir et avantager les interets francais? Sans oublier que ces audits ne servent qu’à jeter de l’argent par la fenêtre. Le cancre en chef n’a jamais engage une réforme réussie. Encore une fois l’appel d’offre est ou?
Le palais va certainement justifier l’arrivée de Mr. Proglio à cause de sa prétendue « parfaite connaissance du dossier gabonais » sauf qu’ils sont nombreux les experts qui connaissent le dossier Gabon.Alors pour plus d’impartialité dans le dossier Gabon et de meilleurs résultats il serrait judicieux d’opter pour un autre cabinet de consulting qui ne nous produira pas des résultats orientés.De toutes façons qui n’est pas au courant qu’au Gabonais il y’a des problèmes d’electrité?A t-on besoin d’auditer pour ça?Le DG actuel de la SEEG a fait un audit au début de sa prise de poste,commencez par ça pour voir un peu plus claire dans cette affaire et y apporter des solutions.Vous cherchez quelles informations que vous n’avez pas déjà.Bon enfin si c’est pas pour faire venir des copains avec des sociétés écrans pour ce sucrer et vous reverser votre part.