Confinement : Les commerçants de Libreville à l’agonie
Asphyxiés par trois mois d’inactivité et ne bénéficiant pas de l’accompagnement de l’État depuis le début de la crise sanitaire actuelle, les commerçants de la capitale, regroupés au sein du Syndicat libre des commerçants, interpellent le gouvernement sur leur difficile quotidien et l’invite à alléger les mesures de restriction visant à limiter la propagation du Covid-19 dans le Grand Libreville.
Après trois mois d’inactivité ayant vu leurs ressources financières s’amenuiser jusqu’à épuisement, les commerçants de Libreville, Akanda et Owendo n’en peuvent plus du confinement décidé par le gouvernement, pour briser la chaîne de contamination du Covid-19. Bien que reconnaissant les risques pour eux et leurs clients, les commerçants appellent les autorités à alléger les mesures de restriction pour les marchés. Ils se sentent asphyxiés et leur quotidien est de plus en plus difficile.
«Nous sommes conscients de la présence de ce virus dans notre pays ainsi que l’augmentation des cas. Mais au-delà de cette pandémie, nous devons nous nourrir, nous soigner et nous loger. Or, le commerce est notre unique source de vie. Nous payons les impôts et toutes les taxes. Où trouverons-nous cet argent le moment venu», interroge au nom de ses compagnons Djos Kierigouo, le président du Syndicat libre des commerçants de Libreville.
Alors que certains commerces non essentiels avaient rouvert il y a quelque temps, le ministre de l’Intérieur avait rappelé dans un communiqué, en mai dernier, que seuls les commerces d’alimentation étaient autorisés à pratiquer pendant une durée déterminée dans la journée. Les autres (friperie) restent soumis à la mesure gouvernementale. Une situation qui devient intenable, selon le Syndicat libre des commerçants de Libreville.
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le Gouvernement à travers le Ministère du Commerce a sorti un arrêté depuis le 07 Mars. lequel autorise l’ouverture des activités commerciales excepter excepter les bars, débits de boissons, restaurants Hôtels, Motels. Heures d’ouvertures 6h, Heure de fermeture 16h à condition de respecter les mesures barrières pour éviter la mise en danger d’autrui (art 384 du code pénal).