Covid-19 : Le coup de pouce de l’Unicef à la mairie de Libreville
Six mois après la signature, entre la mairie de Libreville et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), d’un mémorandum d’entente dans le cadre de l’initiative mondiale Villes et Communautés amies des enfants, le maire de Libreville, Léandre Nzué, et le représentant résident des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson, ont procédé, le 15 juin, au lancement de cette initiative réorientée sur la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Le partenariat entre l’Unicef et la mairie de Libreville dans le cadre de l’initiative «Ville amie des enfants», signé en décembre 2019, dont le but est de créer un environnement dans lequel les enfants sont protégés contre la violence, les abus, la discrimination, l’exploitation, pour leur permettre d’avoir un bon départ dans la vie et grandir en bonne santé, vient d’être réorienté. Lancé le 15 juin 2020, à l’hôtel de ville de Libreville, il devra désormais contribuer à la riposte nationale contre le Covid-19.
«Ne permettons pas que les enfants soient les victimes cachées de la pandémie de Covid-19», a récemment déclaré la directrice générale de l’Unicef, Henrietta Fore. C’est dans ce sens que l’Unicef a décidé d’apporter sa contribution dans la lutte contre le Covid-19, à travers ce programme multidimensionnel. Ce programme concerne les équipements de protection personnelle (EPP), la communication de risques et l’engagement communautaire (RCCE), l’eau, l’hygiène, l’assainissement, la désinfection (marchés, dispensaires et bibliothèques), le renforcement des capacités du Centre social de la mairie de Libreville, ainsi que la confection des masques à distribuer gratuitement aux ménages vulnérables de la commune de Libreville.
Lors du lancement de la première phase de cette opération en présence du maire Léandre Nzué, Stephen Jackson a remis un lot d’équipements destiné au Centre social de la mairie de Libreville pour la confection des masques qui seront distribués gratuitement à la population vulnérable de la commune. Les autres phases, dont la communication et engagement communautaire seront lancées sous peu pour espérer atteindre les objectifs de ce programme de coopération Gabon-Unicef 2018-2022.
1 Commentaire
Faut-il croire que les besoins des jeunes Librevillois se limitent essentiellement à leur protection contre le Covid-19 ? Plus la capitale gabonaise vieillit et s’agrandit, plus les besoins des jeunes s’accroissent mais leur importance, a contrario, semble s’amoindrir dans le regard des Conseillers municipaux de la capitale gabonaise. Il faut que des organisations comme l’Unicef, dont c’est certes la vocation, viennent rappeler aux autorités municipales librevilloises, la nécessité de lorgner vers cette catégorie d’habitants : les jeunes ?! Comment se fait-il en effet que la commune, après soixante années d’indépendance, n’a pu se construire que quelques centres sociaux (combien ? Sans doute moins d’une demi-dizaine, en étant généreux ?) De fait, aucune aire de jeux en plein air ou en salle, aucune bibliothèque, etc. Les Conseillers de notre belle cité n’ont le regard que pour leur propre progéniture, à laquelle ils destinent cette année, une enveloppe de 200 millions de cfa puisés dans les caisses de la Mairie, afin de les équiper de… jouets. Sachez-le désormais, Messieurs et Dames les Conseillers municipaux : tous les jeunes de Libreville ont besoin de jouer, de jouets et de se former utilement dans des espaces dédiés. L’Unicef peut aussi vous aider en cela et votre coopération devrait s’étendre au-delà du Covid-19.
Permettez que j’ajoute ceci. Il n’y a pas de terrain pour de tels projets ? C’est assez invraisemblable par exemple, que dans la commune de Libreville, la Mairie d’un Arrondissement, en l’occurrence le Deuxième, ne puisse pas trouver un terrain pour y édifier son propre siège. Cela s’annonce donc encore plus difficile de trouver un ou plusieurs terrains pour y ériger un ou plusieurs espaces de jeux, des bibliothèques ! Mais alors, à quoi servent les expropriations pour cause d’intérêt public ? Les terrains abandonnés par des usines dans ce 2ème arrondissement servent à quoi, aujourd’hui ? M. le Maire de Libreville, en plus c’est dans votre arrondissement d’origine…