Le Conseil des ministres du 12 avril dernier a entériné plusieurs projets de loi et de décret parmi lesquels celui complétant et modifiant certaines dispositions du décret du 20 août 2015 instituant un visa d’opportunité et de conformité de la présidence de la République. En clair, le palais du bord de mer devrait désormais avoir un regard sur les contrats entre l’État gabonais et d’autres entités.

Dans le cadre des marchés publics, les engagements de l’État devront désormais avoir le visa d’opportunité et de conformité de la présidence de la République. © Gabonreview

 

Visiblement la présidence de la République veut renforcer son contrôle les contrats engageant le pays et d’autres entités étatiques. C’est ce qui ressort du Conseil des ministres du 12 juin au cours duquel le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et les Autorités administratives indépendantes, a fait entériner le projet de décret complétant et modifiant certaines dispositions du décret n°0407/PR du 20 août 2015 instituant un visa d’opportunité et de conformité à la Présidence de la République.

Le conclave gouvernemental explique que ce «projet vise à introduire des mesures de renforcement du niveau de contrôle dans la conclusion des contrats, concessions et conventions engageant l’État gabonais». «Il s’agit désormais de faire du visa d’opportunité et de  conformité une condition préalable à tout engagement de l’État», précise le communiqué final du Conseil des ministres.

Dans la même veine, le gouvernement a annoncé que «conformément aux nouvelles dispositions dudit texte, aucun contrat, concession, convention ou leurs avenants ne peut dorénavant être conclu sans avoir au préalable obtenu le visa d’opportunité et de conformité de la présidence de la République».

Le projet de décret instituant un visa d’opportunité et de conformité à la Présidence de la République a été validé lors du Conseil des ministres du 11 août 2015. Il permettait de vérifier et de s’assurer de la conformité des contrats et conventions aux objectifs stratégiques et aux actions mises en œuvre par le gouvernement dans le cadre des programmes annuels de performance sectoriels ; de décider de l’opportunité de la dépense publique y relative. Son action est donc renforcée afin d’améliorer la passation des marchés publics dans le pays.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Heureusement qu’IL est là ! il n’y a plus de ministres mais des assistants.
    Comment en est-on arrivé à une telle médiocrité des « serviteurs » de l’état ?
    Prions pour qu’IL reste en bonne santé longtemps!
    Et il y a encore des crétins pour le critiquer!

  2. Nzamba dit :

    La présidence a décidé d’être au four et au moulin car elle est entourée que des médiocres.
    Comme dit un adage de chez nous, lorsqu’une dent est pourrie, toute la bouche sent. …à réfléchir

  3. Parfait dit :

    Je veux comprendre donc les précédents engagements n’avait pas quitus de la présidence de la république? De qui alors recevaient-ils les instructions pour finalement à la fin donné aval?, difficile à avaler. Si on en ai arriver là c’est qu’au départ dans certains dossiers la Presidence laissait carte blanche aux entités concernés, bizarre

  4. Eternite dit :

    Vraiment, ce pays est trop fort… le petit gars de 28 ans continue sa main mise sur le pays; lui aussi veut ses pourcentages sur tous les contrats signés entre l’Etat et les organismes afin de piller aussi l’argent des gabonais !!!

    Les gabonais ne sont pas dupes; qui traite des affaires opaques de la présidence de la république, je vous le donne en mille…le coordonnateur des affaires présidentielles…

  5. juste comprendre dit :

    dites moi sil vous plaît. Qui est le supérieur de qui entre le DC et CAP au niveau de la Présidence?
    Dans un passé récent, le DC de l’époque que nous connaissons a foutu un véritable hécatombe au niveau des finances publiques et privées par les méthodes des agences qui étaient(ou qui sont) directement coordonnées à la présidence. Alors qu’est ce qui changera avec ce fameux visa d’opportunité?
    Donc, s’il y a cacophonie au niveau des marchés publics, on saura alors le véritable responsable du siphonage des budgets de l’Etat alors…
    A tare nzame voleghe bia !!!

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