Saisie d’un stock de riz avarié à Port-Gentil
Du riz avarié, en grande quantité, prêt à être mis sur le marché, a été découvert, le 2 octobre à Port-Gentil. Le stock a été saisi par une équipe de la mairie de la cité pétrolière.
Dans le cadre d’une mission de recouvrement des taxes municipales opérée en collaboration avec les agents du trésor, des services de la consommation et des forces de l’ordre, les agents de la mairie de Port-Gentil ont découvert un camion qui s’apprêtait à décharger sa cargaison.
L’insalubrité qui caractérisait le dépôt de Sodipog est véritablement à l’origine de la découverte. Attirés par cette insalubrité et ayant entrepris un contrôle, les agents ont découvert que les quantités de riz stockés dans le dépôt étaient avariées. De même, le chargement du camion s’est révélé de qualité impropre à la consommation. La livraison comportait des sacs colonisés par des insectes et ayant des marques d’humidité. Constatée par les responsables des services d’hygiène de la marie, des décisions et des sanctions ont été infligées aux coupables.
Avec la hausse des coûts des produits de première nécessité et l’interdiction des contrôles sur certaines catégories de produits, la supercherie s’est confortablement installée dans le secteur du commerce. Les arnaques, le racket et les produits avariés se propagent ainsi à grande vitesse dans le pays entier.
Ces pratiques ne se limitent pas aux petits épiciers plus ou moins informels. De grandes enseignes, comme cette structure de Port-Gentil, s’en rendent également coupables. Il est donc recommandé, en faisant ses courses, d’inspecter minutieusement les étiquettes, chercher la date de péremption et inspecter avec soin les produits frais avant de les cuisiner.
Face à ce nouvel exemple de détérioration de la sécurité alimentaire au Gabon, il paraît justifié de s’inquiéter de l’abandon par l’État de sa fonction régalienne de police sanitaire et de contrôle des denrées vendues. Plus inquiétant encore, l’implantation dans les marchés de ces maffias dont le manque de scrupules semble patent.
2 Commentaires
kiéé pauvres gabonais!! A cause de l’argent, on dame sur notre santé et on nous sert la mort dans les assiettes!!
Bravo aux fonctionnaires qui ont fait leur travail ! On râle assez quand ce n’est pas toujours le cas, la preuve qu’il y en a encore qui mérite le chèque du 25…