Viande de brousse : Une mission de contrôle dans les marchés de l’Estuaire
Pour veiller à l’application de l’arrêté pris par le Gabon le 30 mars 2020, relatif à l’interdiction d’exploiter toutes les espèces de pangolin et de chauve-souris, le ministère en charge des Eaux et Forêts a lancé une mission de contrôle des marchés de viande de brousse.
Le ministère en charge des Eaux et Forêts a lancé, le 8 mai, à Libreville, une opération de contrôle dans les marchés qui commercialisent la viande de chasse. Cette opération vise faire appliquer l’arrêté pris par le Gabon, le 30 mars 2020, relatif à l’interdiction d’exploiter toutes les espèces de pangolin et de chauve-souris.
Débutée par les marchés de Libreville, Owendo, Akanda, et sur l’axe Libreville-Bifoun, cette opération est dirigée par la direction générale de la Faune et des Aires protégées (DGFAP), en collaboration avec l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Il s’agit de sensibiliser les commerces de viande de chasse sur la réglementation en matière de gestion de la faune sauvage au Gabon, de faire appliquer les lois sur les espèces protégées et d’imposer des sanctions en cas de non-respect de la législation en la matière.
«De nombreuses études scientifiques révèlent l’origine du Covid-19 et indiquent que la chauve-souris héberge le coronavirus et le transmet à d’autres espèces comme le pangolin. Par mesure de précaution, il nous faut mieux réguler les marchés de viande de brousse dans le pays afin de minimiser la survenance d’autres virus transmis de l’animal à l’homme», a indiqué le ministre en charge des Eaux et Forêts, Pr Lee White.
Il estime que la population doit tirer les leçons de la crise sanitaire actuelle, afin de mettre un terme au commerce illégale des espèces sauvages et limiter la transmission des maladies entre les animaux et les hommes. Après Libreville et ses environs, la mission de contrôle et de sensibilisation se rendra dans les localités de l’intérieur du pays où la viande de brousse est très prisée.
1 Commentaire
Pourtant les scientifiques du monde ont peu de certitudes quant à l’origine du covid 19. Et honnêtement si le pangolin était à l’origine de la transmission de quelques maladies nous le saurions depuis longtemps, car c’est une viande très prisée, notamment dans l’hinterland. Quant à la chauve-souris, j’ai toujours lu et entendu, bien avant la découverte du covid 19, qu’elle etait porteuses de virus. Mais bon, on ne peut reprocher au Gouvernement de prendre toutes les précautions, malgré les zones d’ombre, pour protéger les populations.