Coronavirus : Jean Ping charge le pouvoir
Alors que le Coronavirus continue de se propager au Gabon et que des couacs sont relevés dans la stratégie de riposte du gouvernement, Jean Ping qui se considère toujours comme le président élu estime, avec les siens, que la crise sanitaire met en exergue les limites du système au Gabon.
Réuni avec son cabinet le 1er mai, le président de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) a fait une revue de la situation créée par la pandémie de Covid-19 au Gabon. Jean Ping et les siens notent que plus d’un mois après la confirmation du premier cas positif au Covid-19 dans le pays, l’incertitude suscitée par cette crise sanitaire reste de mise tandis que le désarroi des Gabonais s’exprime d’avantage. La CNR qui considère que le Gabon a pu être surpris par l’ampleur de la pandémie au début, est certaine que «ce qui reste lourdement préjudiciable pour le Gabon, c’est de voir le pays sombrer, deux mois après, dans un nouvel enlisement, d’ordre sanitaire, après le naufrage institutionnel en cours et l’effondrement d’une économie qui était déjà dans le marasme».
Pour la CNR qui considère toujours Jean Ping comme le président élu du Gabon, la situation est telle que le «peuple Gabonais» devrait «retrouver sa capacité à assurer son destin, même face à une épreuve comme celle de la pandémie de Covid-19». «Qu’on ne dise pas aux Gabonais que des solutions n’existent pas. Dans ces conditions, la surexposition, la vulnérabilité des populations face à la pandémie de Covid-19, vient rappeler une fois de plus, une fois de trop, les limites de ce système», estime la CNR.
«Jusqu’à quand ? Combien faut-il de morts pour qu’on admette enfin l’impératif d’en finir avec ce régime ?», s’interroge la CNR qui croit savoir que depuis 2016 les Gabonais ont opté pour la rupture avec le régime qu’il charge depuis lors. «Le Gabon a les moyens de se donner de nouvelles chances et d’ouvrir de nouvelles opportunités», pense la CNR qui note que «l’obstruction par la répression systématique montre chaque jour ses limites et n’a d’autre résultat que de prolonger le déclin du pays». Si la crise sanitaire dans le pays a pris les allures de crise alimentaire et même politique, cette sortie de la CNR vient confirmer cet état de fait alors que le virus continue de se propager et sans distinction de régime aussi bien au Gabo qu’a à travers le monde.
«L’autodiscipline, les mesures barrières, la protection mutuelle que nous prônons et dans lesquelles se réfugient nos compatriotes, restent très insuffisantes, tant que ne seront pas satisfaits leur soif d’institutions légitimes et leur besoin d’un véritable Etat. Un Etat qui soit protecteur», a critiqué la CNR lors de cette rencontre qui s’est achevée par une communication de Jean Ping et dont la teneur n’a pas été révélée.
7 Commentaires
« Jean Ping qui se considère toujours comme le président élu… » OUI, IL EST LE PRÉSIDENT ÉLU DU GABON. PEUT-ÊTRE QUE ÇA VOUS FAIT MAL QU’IL VOUS FASSE SANS CESSE CETTE PIQÛRE DE RAPPEL. MAIS IL FAUT BIEN QU’ON VOUS LE DISE: JEAN PING EST LE PRÉSIDENT ÉLU DU GABON. ET S’IL N’EXERCE PAS SA CHARGE DE PRÉSIDENT, C’EST DU AU FAIT QU’IL Y A DANS CE PAYS DES VOLEURS D’ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES.
VOUS N’AVEZ MÊME PLUS HONTE D’EXERCER CE POUVOIR DANS L’ILLÉGITIMITÉ. ET CELA DURE DEPUIS L’ARRIVÉ AU POUVOIR DU TEKE APPELÉ OMAR BONGO DES PLATEAUX BATEKES. A NTARE NZAME !!! PITIÉ !!!
MERCI POUR VOTRE DISCOURS MONSIEUR LE PRÉSIDENT ÉLU DU GABON.
Ah, Ah …ça me fait toujours sourire d’avoir des nouvelles du vieux gâteux.
Certains se prennent pour Napoléon, lui se prend pour le Président! Tant qu’il ne se met pas à mordre …il peut rester dans le paysage gabonais .
Même en cage (puisque qu’il est privé de sortie par ce régime assassin), il vous fait PEUR. De la même façon que Nelson Mandela faisait peur à ses bourreaux. MERCI MR LE PRÉSIDENT ÉLU JEAN PING.
A la différence de MANDELA, qu’on ne doit jamais SVP, comparer à des personnes du rang de PING, ce dernier a pleinement participé à la fabrication du système qu’il combat aujourd’hui. Ou était-il quand son frère REJAMBE a été assassiné? Dans le régime, où était-il quand on a volé en 2009 l’élection présidentielle à MAMBOUNDOU ou MBA OBAME? Dans le système. C’est un pur produit du système qui voulait régler les comptes de son limogeage de l’Union Africaine. Certains présidents de la CEMAC lui ayant fait savoir qu’ALI ne l’avait même pas soutenu pour sa reconduction. Voilà pour le fond et ça notre ami Serge MAKAYA devrait le savoir. Pour la forme, il a bien failli profiter du rejet d’ALI BONGO par l’ensemble des Gabonais. C’était lui le moindre mal. Est-ce que cela a fait de lui une nouvelle personne? Bien sûr que non. C’est un PDGiste dans l’âme, faut pas se fier aux apparences. S’il avait obtenu ce qu’il voulait, il ne serait jamais passer à l’opposition. C’est pas une opposition de conviction, d’idées.
Le Gabon a besoin d’une nouvelle génération et non d’anciens PDGiste aigris et revanchards. L’avenir du pays ne peut pas passer par l’élection de 2016. Il faut préparer des jeunes et les pousser.C’est ça penser au pays. Les ALI BONGO, PING, les MYBOTO, les MAGANGA-MOUSSAVOU, les NDEMEZO’O-OBIANG, etc. Tout ça c’est du passé, ça ne peut pas incarner l’avenir. Tous des bras cassés. C’est la pratique de la politique à l’ancienne, à la papa OMAR qui continue, qui ruine le pays depuis des années. Il faut de nouvelles personnes valeureuses comme on l’observe ailleurs (regardez la France). Arrêtez de rêver de 2016, ça ne fait pas sérieux. Plutôt songez déjà de manière sérieuse à 2023,l’espoir se situe de ce côté.
Merci.
MR « lavue », vous dites « plutôt penser à 2023… ». Ça fait plus de 50 ans qu’on réfléchit ainsi après toutes les élections présidentielles volées par les Bongo avec le soutien de la France. Pensez-vous vraiment qu’en 2023 elles seront transparentes ? Moi je n’y crois même pas un peu.
Par contre, revenir au contentieux de 2016 à un avantage: Nous installerons le président élu Jean Ping, et nous prépareront sereinement l’avenir de notre pays (notamment revoir la constitution qui a si souvent subie du tripatouillage par ceux du PDG). Mr Jean Ping ne pourra pas se représenter une deuxième fois, vu son âge. Ce sera l’occasion de préciser dans la constitution que le predid élu du Gabon ne pourra se représenter qu’une seule fois (donc, au plus deux mandats seulement).
Les Bongo, c’est terminé SVP.
A lavue, qu’est ce qui vous permet de croire que l’issue des élections de 2023 sera différente de celles du passé? Il se trouve qu’il y a des gens qui ont pris le pays en otage et qui pensent que de gré ou de force le pouvoir doit rester entre leurs mains. Ce n’est pas Jean PING le problème, on peut tout lui reprocher, mais il est le vainqueur de 2016, pourquoi ne gouverne t-il pas le pays?tout simplement du fait d’un groupe qui refuse aux gabonais la liberté de choisir leurs dirigeants.Ce n’est donc pas PING le problème…Nous devons nous battre pour notre liberté quoiqu’il nous en coûte, le reste c’est du rêve, ces assassins n’accepteront jamais un verdict des urnes qui ne leur soit pas favorable , surtout s’ ils organisent les élections. La communauté internationale a son rôle à jouer; les gabonais ont soif d’alternance, celle-ci est impossible à obtenir aujourd’hui au regard du passé et de la configuration des institutions chargées de la procédure électorale, elles ne sont pas neutres; ensuite il y a l’équation de l’armée en général et de la GR en particulier, nous devons trouver un moyen pour neutraliser l’armée , avec l’aide de la diplomatie internationale; l’ONU par example…
Voyez-vous, Jean Ping à le mérite de continuer à se battre pour revendiquer sa victoire. Ce que n’a pas fait Paul Mba Abessole ou les autres qui ont aussi gagnés un présidentielle depuis l’autre usurpateur Bongo Omar. Exception faite pour Mba Obame qui, malheureusement, à été empoisonné. Sinon, je crois qu’il aurait continué le combat comme le fait actuellement Jean Ping.
Et puis, cessez de dire que Jean Ping était du système. Oui, il était du système. Mba Obame aussi. Mais il peut arriver que l’on prenne conscience qu’on a fait des erreurs et que l’on cherche à s’amender. Alors, laissons au vainqueur de la présidentielle de 2016 s’exprimer, même si c’est pour seulement 2 ans.
Et que les français et les marocains ne viennent plus s’immiscer dans nos élections présidentielles.