L’Afrique centrale se préoccupe de ses infrastructures de transport

La capitale congolaise, Kinshasa, abrite depuis le 24 septembre 2012, la réunion des experts du comité opérationnel de suivi du plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC) qui débouchera sur celle des chefs des d’institutions du comité opérationnel de suivi (COS) qui s’ouvre le 25 septembre prochain, selon un communiqué de la CEEAC.

Les experts de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique-Bureau sous-régionale de l’Afrique centrale (CEA-BSR) et de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) préparent depuis ce 24 septembre la réunion des chefs d’institutions du comité opérationnel de suivi (COS) qui s’ouvrira le 25 septembre 2012.

Selon le communiqué de l’institution sous-régionale, cette 6e réunion du comité opérationnel de suivi devrait permettre de finaliser les préparatifs de la première table ronde des bailleurs de fonds du PDCT-AC et de préparer les documents de la 4ème réunion du comité ministériel de suivi.

Le PDCT-AC a pour but, à court terme, de permettre la circulation d’une capitale à une autre sur des routes entièrement bitumées ; à moyen terme, de mettre en place un cadre consensuel sous-régional pour les négociations en vue de mobiliser les investissements dans le domaine des infrastructures de transport ; à long terme, de doter l’Afrique centrale d’un système de transport multimodal fiable et à moindre coût, favorisant la libre circulation des personnes et des biens. Afin de garantir la bonne mise en œuvre du PDCT-AC, les chefs d’État et de gouvernement ont mis en place un comité de suivi comprenant un comité opérationnel de suivi (COS) et un comité ministériel de suivi (CMS).

Le Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale a été adopté en 2004 par les chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC dans le but de doter la sous-région d’Afrique centrale d’un système de transport fiable et efficace permettant de promouvoir l’intégration régionale et de faciliter l’accès aux marchés intra-régionaux et extérieurs, tout en améliorant la compétitivité des produits. Ses trois grandes composantes sont les infrastructures de transports, la facilitation du transport et du transit et le système d’informations géographiques en Afrique centrale.