Adoption d’une loi de finances rectificatives pour 2012
Réuni le 20 septembre en conseil des ministres, le gouvernement a adopté le projet de loi portant modification de la loi n° 14/2011 du 02 janvier 2012 qui déterminait les ressources et les charges de l’État pour l’année 2012.
Selon le communiqué final du conseil des ministres, «la faible exécution du budget de l’État en dépenses au 31 août 2012 et l’impératif de résultats pour le gouvernement sont les principales raisons des modifications apportées à la loi de Finances initiale 2012». Par ailleurs, poursuit le texte, le Produit intérieur brut (PIB) de l’économie gabonaise progresserait de 7,4 % en termes réels à fin Décembre 2012 contre 5,6 % prévu initialement.
Cette performance s’explique pour l’essentiel par les effets conjugués de la production de pétrole brut qui atteindrait 12,323 millions de tonnes à fin décembre 2012, ce qui correspondrait à une hausse légère de 1,8% par rapport à 2011 ; la baisse de la production de manganèse qui connaîtrait une diminution de 11,1% par rapport à l’objectif initial ; les ressources propres qui sont en nette progression par rapport au cadre budgétaire initial.
Les ressources propres passent ainsi de 2 353,1 milliards de francs CFA dont 1 312,238 milliards de francs au titre des recettes pétrolières, à 2 511,142 milliards de francs CFA dont 1 460,138 milliards de francs de recettes pétrolières. Aussi, conclut le communiqué, «la loi de finances rectificative pour l’année 2012 s’établit en recettes et en dépenses à la somme de 2 759,580 francs CFA».
Dans le même sens, le conseil des ministres a également adopté le projet de décret qui «porte nomenclature des pièces justificatives permettant aux agents publics chargés de l’exécution et du contrôle des opérations des recettes et des dépenses de l’État, de disposer d’un outil de référence. En matière de comptabilité publique, l’ordonnateur doit joindre aux titres de recettes, d’une part, et aux ordonnances ou mandats de paiements qu’il transmet au comptable, d’autre part, les pièces justificatives préconisées par ce projet de décret».
La nomenclature préconisée fixe, par nature d’opération, les pièces justificatives à produire qui se déclinent en deux chapitres. Le premier est relatif aux opérations de recettes, avec des recettes budgétaires et des opérations de trésorerie, tandis que le second est consacré aux opérations de dépense, subdivisées en dépenses d’investissement, de fonctionnement, aux opérations relatives au règlement de la dette et aux opérations de trésorerie. «De même, cette nomenclature permet aux juges des comptes de mieux apprécier la régularité des opérations de recettes et de dépenses exécutées par les ordonnateurs et les comptables», conclut le conseil des ministres.
5 Commentaires
C’est énorme comme budget. Il dépasse le budget de la RDC qui a 70 millions d’habitants. Mais tous ces milliards seront détournés par :
Les administrateurs de crédit
La présidence de la république
Les ministres
Le TPG
Les régies financières
Les intendants
Les questeurs
les présidents des grandes institutions
Les DG des agences
Les DAF
Aucun immeuble d’habitation, aucun immeuble d’un ministère ou d’une institution ne sera construit avec cet argent.
Aucune bourse d’étude ne sera rétablie à un étudiant qui perdu sa bourse.
L’exécédent budgétaire sera transféré dans des comptes mafieux en occident ou à la BGFI qui vera son capital doublé cette année encore.
Ces éxécédents budgetaires devraient servir à acheter des manuels scolaires dans les écoles , collèges et lycées publiques afin que les parents n’aient plus à payer les frais.
Détourner l’argent du contribuable, vous aller connaitre le même sort que KHADDAFI tôt ou tard.
Un budget à 2.700 milliards. Tout simplement incroyable pour 1,5 million d’ames.
A titre d’exemple:
– budget 2012 du cameroun voisin: 2.800 milliards FCFA pour 19 millions d’habitants;
– budget 2012 du sénégal: 2.400 milliards FCFA pour 14 millions d’habitants.
Mais qu’est-ce qui ne va pas au Gabon et puis on n’arrive même pas à construire 5.000 logements?
De grâce il nous faut une femme au pouvoir en 2016. Là où les hommes ont échoué, les femmes peuvent mieux gérer.
Je soutiens Laure Olga GONDJOUT 2016.
Un budget à 2.700 milliards, et cela depuis trois ans. Pas même une nouvelle école construite. pas même des medicaments pour des malades. les femmes`accouchent à même le sol. Les routes rocailleuses à Libreville. trois petits ponts IAI, Nzeng Ayong, Charbonnages même pas achevés. L’eau potable à Libreville rare. L’electricité en dent de scie. Par contre Hotels particuliers en Frances. Residences cossues aux USA. Fermes achetées en Afrique du Sud. Dependence Alimentaire du Gabon à 85% de l’exterieur. en comparaison Lile Maurice avec moins fait plus, le Burkina avec moins fait plus, ne parlons même pas de la Guinée Equatoriale. le peuple crie, souffre et meurt de faim et eux ils n’ent n’ont cure.
Voilà l’Emergence.
Que de mauvaise foi ! Partout des écoles ouvrent ou sont rénovées, les lycées, les universités… Les bourses retirées? Oui, aux « étudiants professionnels » de plus de 27 ans, fils de ministres ou de caciques… et pour etre distribuées à qui en a vraiment besoin. Les routes refaites partout dans le pays (sauf à Libreville, ce qui est idiot, je l’admets). Les aéroports rénovés, les centrales électriques qui poussent, les barrages qui s’élèvent sur les fleuves, les usines se construisent (SNBG, Comilog)… Bien sur que tout ne va pas bien, que certains choix sont contestables, que le péché originel de la gabegie, de la fainéantise et de la corruption est encore présent. Mais bon sang, vos critiques systématiques sont d’autant plus ridicules qu’elles sont éxagérées et mal ciblées. Insurgez vous contre ce qui ne va réellement pas, et je serai avec vous. Mais dire que rien ne va et que tout l’argent part, c’est juste faux. Et bête. Et ne sert à rien pour faire changer les choses. Ce n’est pas la lutte du Bien contre le Mal. Dire cela est une attitude totalitaire qui me fait avoir plus peur de cette opposition là que d’un Président qui reconnait en partie ses torts. Choisissez mieux vos cibles, camarades, et nous travaillerons ensemble à critiquer ce qui mérite de l’être. Ce pouvoir a besoin d’un aiguillon pour lui rappeler qu’il travaille pour le Gabon. Pas de critiques tellement basses et absurdes qu’il peut les balayer d’un revers de main et continuez sans se remettre en question.
Pauvre Gabon il y a encore du chemin à faire! Je pense que nos dirigeants n’ont encore rien compris. Parfois il faut être à la place des autres pour savoir ceux qu’ils ressentent mais comme eux ils vivent bien… le reste ce n’est pas leur problème. « Les écoles pour quoi faire nos enfants vont à l’étranger, les pauvres là n’ont pas besoin d’éducation poussée, des hôpitaux noooon qu’ils crèvent, des médicaments pfff qu’ils s’en achètent eux même s’ils le peuvent ». Voilà le raisonnement… c’est triste mais c’est ainsi, pauvre pays