Le SNAD explique ses 48 dernières heures de grève
Le Syndicat national des agents des douanes (SNAD) s’est réuni ce 31 janvier 2012 à la faveur d’un point de presse pour restituer les déterminismes de sa grève d’avertissement du 19 janvier, contrairement à ce qui est paru certains titres locaux la semaine dernière tendant à discréditer la corporation.
Dénonçant le silence complice la direction générale des Douanes depuis la parution d’articles tendancieuses incriminant les douaniers grévistes, le SNAD rapelle que : «déjà en juillet 2003, les problèmes que nous posons aujourd’hui, énumérés dans notre cahier de charges, étaient déjà sur la table de notre directeur général. Huit ans après, ces revendications n’ont connu aucune entame quant à la recherche des solutions à nos problèmes».
«D’aucuns pensent que nous avons déclenché cette grève simplement pour les emmerder et que notre mouvement d’humeur serait orienté. Nous disons non, les problèmes sont réels. La grève a toujours été l’arme utile, et c’est lorsqu’on a utilisé tous les recours qu’on s’en remet à la grève et c’est ce que nous avons fait», a confié le secrétaire générale du SNAD, J.D. Mbatsi Bayonne.
«Le mouvement d’humeur du 19 et 20 janvier 2012 était une grève avertissement de 48 heures, précédée d’un préavis de grève déposé à la direction générale depuis le 5 janvier de la même année», précise le syndicat.
Le syndicat rappelle que comme toutes les administrations, les Douanes gabonaises disposent de textes et règlements qui confèrent à tous les douaniers des devoirs, mais aussi des droits. Et qu’il s’agit d’une administration comme les autres qui «vit ses misères et ses problèmes au quotidien»
«Comment comprendre que notre hiérarchie, qui sait parfaitement de quoi nous parlons, ait opté pour le discrédit en jetant l’opprobre sur toute une administration ?», s’est interrogé les membres du syndicat, qui ont condamné et regretté «les pratiques telles que la ventilation dans les médias, des informations erronées et d’ordre professionnelle, toute chose démontrant le degré d’irresponsabilité de la part de ses auteurs».
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