Maka Kotto: commisaire Diolo devient ministre de la Culture du Québec
Maka Kotto, cinéaste et homme politique québécois, originaire du Cameroun, a été nommé le 18 septembre dernier ministre de la Culture et des Communications de cet État fédéré du Canada à dominance francophone.
De par sa brillante carrière professionnelle et de son engagement politique et communautaire au sein de cette province du Canada, le député actuel de Bourget (Québec), Maka Kotto vient de se voir propulser au rang de ministre de la Culture et des Communications. Devenant ainsi le premier Canadien d’origine africaine a intégrer le gouvernement québécois.
Maka Kotto intègre ainsi le gouvernement de Pauline Marois du Parti québécois, première Premier ministre femme de l’histoire du Québec et trentième personnalité à occuper ce poste à la tête de la province francophone.
Cette nouvelle équipe, composée de 23 ministres dont 8 femmes, qui succède à celle dirigée par le libéral Jean Charest, grand perdant des élections du 4 septembre dernier, comporte en son sein, deux particularités nouvelles à savoir la promotion d’une femme à la tête du gouvernement et l’entrée pour la première fois de l’histoire de la politique au Québec d’un Africain d’origine dans l’équipe gouvernementale de cette province.
Député de Bourget (Montréal) et candidat du Parti québécois lors des élections du 4 septembre 2012, Maka Kotto avait largement battu son rival, le candidat de la Coalition avenir Québec, Mario Bentrovato 45,76% contre 20,92%.
Les Gabonais se souviennent encore de ce monsieur qui a incarné le rôle du commissaire Diolo dans l’un des premiers films policiers africain, «le Mamba», produit en 2005 et réalisé par Mamadi Sidibé.
Né le 7 décembre 1961, Maka Kotto est un acteur et homme politique québécois originaire du Cameroun. Depuis 2008, il est député de la circonscription provinciale de Bourget après avoir été, de 2004 à 2008, à la Chambre des communes du Canada pour le Bloc québécois dans la circonscription de Saint-Lambert. Maka Kotto est le conjoint de l’ex-députée bloquiste et mairesse de Longueuil Caroline St-Hilaire. Avant son ascension au poste de ministre, il était porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et communications depuis le 9 janvier 2009.
Note biographique ici et ici.
4 Commentaires
Bravo à Maka! Il a bien saisi les opportunités qui se présentait à lui et il a été patient comme c’est demandé en politique.
Le seul hic est qu’il fait partie d’un parti politique dont l’article 1 de la constitution vise à briser le Canada avec la séparation éventuelle du Québec!
Ce n’est pas un hic du tout. Ca prouve tout simplement que Maka, à l’instar de beaucoup d’immigrants, s’est totalement intégré à sa société d’accueil, qui est le Québec. Nous ne sommes pas meilleurs ou pire que le Canada; nous sommes seulement différents, et Maka l’a compris.
Du reste, il sera sans doute le meilleur ministre de la culture que nous avons eu !
C’est votre opinion et j’ai la mienne.
Pour répondre à CLG, je ne vois pas en quoi vouloir l’indépendance de son pays serait un « HIC ». Ce serait plutôt un « OUF » de soulagement.