La compagnie aérienne Air France KLM  vient de changer son directeur pour la sous-région d’Afrique centrale. L’opportunité pour son directeur Afrique de jeter un coup œil sur les progrès réalisés par la compagnie en Afrique centrale mais également sur ses perspectives et projets dans la région.

De gauche à droite : Messieurs Ben Harroche, Descazeaux et Chatard - © Gabonreview.com

À travers une cérémonie solennelle à laquelle ont assisté des représentants de l’Etat et du monde économique et politique, la compagnie Air France a présenté à ses clients et à ses partenaires, le mardi 18 septembre à l’hôtel Tropicana de Libreville, le nouveau directeur régional Air France KLM  pour l’Afrique centrale : Eric Chatard.

La réception a été l’occasion pour Pierre Descazeaux, directeur général Afrique Air France-KLM, de rendre hommage à Georges Ben Harroche qui quittait officiellement ses fonctions de directeur regional Afrique centrale et en même temps la compagnie, «à un moment qu’il a choisi, en toute reflexion et en toute liberté.» Ben Harroche que remplace donc Eric Chatard a consacré 40 ans de sa vie à Air France dont il a gravi tous les échelons hiérarchiques grâce à des qualités professionnelles indéniables. Il est l’illustration de «ce que peut faire un homme pour Air France et de ce qu’Air France peut faire pour un homme», a résumé Pierre Descazeaux.

Le directeur général Afrique Air France-KLM n’a pas manqué l’occasion pour brosser un tableau des performances de sa compagnie aérienne en Afrique centrale. Celles-ci se concrétisent «dans cette région en 3 ou 4 ans par le passage de 4 à 5 vols hebdomadaires sur le Gabon, de 7 à 10 sur le Cameroun, de 6 à 9 sur le Congo. Nous opérons aujourd’hui 39 vols par semaine entre Paris et l’Afrique Centrale (presque 6 par jour). Nous sommes en quotidien sur Douala, Malabo, 5 vols hebdomadaires vers Libreville et Pointe Noire, 4 sur Kinshasa et Brazzaville, 3 sur Yaoundé et N’Djamena, 1 sur Bangui», a-t-il rappelé avant de souligner : «Nous sommes en Afrique centrale depuis toujours (plus de 65 ans au Gabon). Nous avons toujours cru dans le développement du continent africain et dans celui de ce pays. Nous avons toujours investi, pris des risques parfois et aujourd’hui nous sommes présents, plus que jamais.»

Dans la sous-région, Air France a misé sur la qualité et l’innovation. La compagnie y a affecté ses avions «les plus récents, les plus modernes». Notamment l’Airbus A330 qui a remplacé il y a quelques mois l’A320 Dedicate et un Boeing 777 pour desservir  N’Djamena et Malabo tandis que le Gabon a bénéficié de l’aéronef le plus performant, le Boeing 777-300. «Notre ambition est très simple : desservir les grandes capitales en vols quotidiens, ouvrir de nouveaux projets dès que possible, dès lors que la demande et le potentiel le justifient. C’est clairement notre volonté au Gabon, dont la croissance et les perspectives méritent plus de capacité, et où donc nous souhaitons progressivement accroitre le nombre de vols et dès que la piste le permettra ouvrir la ligne Port Gentil-Paris», a rappelé Pierre Descazeaux.

Eric Chatard qui remplace Georges Ben Harroche au poste de directeur régional Air France-KLM  pour l’Afrique centrale, arrive donc sur un marché aérien plein de perspectives. Le nouvel arrivant dont «c’est le premier poste en Afrique avec Air France, après une longue expérience en Asie et en Europe, est déjà séduit et convaincu du potentiel de cette région». Il va donc soutenir les investissements de la compagnie «dans la croissance, investissements dans la qualité, dans le service au client», conformément aux principes et à la politique d’Air France sur  le continent africain et en Afrique centrale en particulier, selon le mot du directeur général Afrique Air France-KLM.

 
GR
 

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