Dans une adresse à tous les Etats de la sous-région, François Louncény Fall, Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, invite toutes les parties en conflit dans des pays tels que la RDC, la RCA, le Tchad et le Cameroun à «faire taire les armes» pour permettre une meilleure lutte contre la pandémie du Covid-19 qui n’épargne pas cette partie du continent.

François Louncény Fall, Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale. © Capture d’écran/YouTube

 

Craignant que les efforts des Etats dans leur lutte contre la propagation du Covid-19 ne soient réduits à néant, François Louncény Fall a invité dans une déclaration, jeudi 26 mars, toutes les parties en conflit dans la sous-région de l’Afrique centrale, particulièrement au Cameroun, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Tchad, à «faire taire les armes», en observant «sans délai» un cessez-le-feu.

L’objectif de cette trêve, explique le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, est de «permettre la mise en œuvre rapide et efficace des stratégies nationales de riposte, dans le respect des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)». Il affirme d’ailleurs que la crise sanitaire actuelle «n’épargne ni les belligérants, ni les populations civiles ni les dirigeants politiques».

Pour François Louncény Fall, un cessez-le-feu en ce moment pourrait «permettre aux personnes et structures compétentes, gouvernementales et non-gouvernementales d’apporter l’assistance requise aux populations menacées». Il s’agit, assure-t-il, d’«une urgence vitale». Aussi invite-t-il les acteurs en conflit à reporter leurs efforts sur lutte contre la pandémie du Covid-19.

 
GR
 

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