Coronavirus : La polyclinique El Rapha se décontamine

À Libreville, la polyclinique El Rapha a suspendu, le 21 mars, ses activités hospitalières pour «une décontamination généralisée». La structure médico-chirurgicale moderne a été en contact avec un patient présentant des symptômes de coronavirus, décédé le 20 mars. Prévue le 23 mars, la réouverture de l’établissement de santé n’a pas eu lieu.

La polyclinique El-Rapha est fermée au public depuis le 21 mars pour «une décontamination généralisée». © Facebook

Ayant été en contact avec un patient présentant des symptômes de coronavirus, décédé 20 mars, la polyclinique El Rapha a pris une décision extrême. La structure hospitalière, basée à Libreville, a suspendu, le 21 mars, ses activités hospitalières pour «une décontamination généralisée», en vue de maintenir la «qualité de service».

Ayant dissimulé avoir développé les symptômes du coronavirus dès son retour de France avant d’être interné à la polyclinique El Rapha, un Gabonais de 50 ans est décédé le 20 mars des suites de complications de son diabète et d’un syndrome de stress respiratoire aigu.

«Le dimanche 15 mars, notre structure hospitalière a reçu un patient diabétique, en arrêt de traitement volontaire depuis deux ans et qui a occulté au médecin son retour de voyage (Paris-France), le même jour. Ayant consulté pour asthénie (fatigue) et vomissement, durant son séjour d’hospitalisation, son tableau clinique s’est aggravé par des complications pulmonaires. Ce qui a nécessité son transfert vers le CHU d’Angondjé. Le test covid-19 réalisé à cet effet s’est révélé positif et le malade est décédé des suites de complications de son diabète», a rappelé la polyclinique El Rapha.

Prévue le 23 mars, la réouverture de l’établissement de santé n’a pas eu lieu. S’excusant du désagrément causé auprès de ses «multiples patients», la polyclinique El-Rapha a assuré qu’elle informera ces derniers, dans un bref délai, de la reprise de ses activités hospitalières. La polyclinique El-Rapha est une structure médicale privée constituée sous la forme d’une SA. Dotée d’une capacité de 51 lits, elle se présente comme la «plus moderne et la plus complète en spécialités en Afrique centrale».