En raison des dangers liés à la propagation de la pandémie du coronavirus, toutes les audiences judiciaires ont été suspendues ce 16 mars sur l’ensemble du territoire jusqu’à nouvel ordre. La reprise des activités fera, selon le parquet, l’objet d’une communication ultérieure.

En raison des dangers liés à la propagation de la pandémie du coronavirus, toutes les audiences judiciaires ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre. ©RFI

 

Toutes les audiences judiciaires ont été suspendues le 16 mars au Gabon jusqu’à nouvel ordre. Cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour protéger les populations contre la pandémie du coronavirus dont le Gabon a déjà enregistré un cas confirmé et mis 12 personnes en quarantaine.

Au nombre de ces mesures, on compte la fermeture des frontières, crèches, écoles primaires, lycées, collèges, centres de formation professionnelle, universités et grandes écoles jusqu’au 30 mars. Le gouvernement a décidé également de la fermeture des boites de nuit et interdit les rassemblements de plus 50 personnes. Le gouvernement a par ailleurs ordonné la suspension des visas touristiques en provenance des zones les plus infectées, à savoir l’Union européenne, la Chine, la Corée du Sud et les États-Unis.

Parmi les audiences suspendues ce 16 mars figurait celle de Bertrand Zibi Abeghe. Détenu à la prison centrale depuis plus de trois ans, l’ancien député de Bolosoville devrait comparaitre devant la Cour d’appel après avoir été condamné à six ans de prison, assortie d’une amende de 400.000 francs CFA le 23 juillet 2019.

Bertrand Zibi Abeghe est poursuivi pour détention illégale d’armes à feu, instigation aux actes ou manœuvres de nature à provoquer des troubles et manifestation contre l’autorité de l’État. L’ancien député est également poursuivi pour instigation aux violences et voies de fait, non-assistance à Kemebiel ayant subi des tortures en 2016.

 
GR
 

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