Le coordonnateur de l’ONG Initiative développement recherches conseils africa (IDRC-Africa), Hervé Omva, a annoncé, le 13 mars, le report à une date ultérieure de l’atelier national sur le Tabernanthe iboga. Cette rencontre était prévue à Libreville, du 16 au 18 mars, sur le thème : «domestication et valorisation de l’Iboga du Gabon».

L’atelier national sur le Tabernanthe iboga reporte pour cause de coronavirus. © IDRC Africa

 

L’épidémie de Covid-19 continue d’engendrer son lot de conséquences. Par principe de précaution, l’organisation non gouvernementale IDRC Africa, en collaboration avec la société Ibogabon, a décidé de reporter le premier atelier national sur les enjeux scientifiques, thérapeutiques, culturaux et économiques de l’Iboga. Cet atelier prévu du 16 au 18 mars, à Libreville, était axé sur le thème : «Domestication et valorisation de l’Iboga du Gabon».

«Suite aux dernières décisions du gouvernement sur les mesures de prévention contre le coronavirus, nous vous annonçons le report de l’atelier national sur le Tabernanthe iboga à une date ultérieure», a indiqué le coordonnateur de l’ONG IDRC-Africa, Hervé Omva, assurant que le gouvernement a pris l’engagement d’accompagner cette réalisation. «Cela démontre l’engagement au plus haut niveau dans la prise en compte par le gouvernement d’une initiative conduite par la société civile».

Par ailleurs, les organisateurs relèvent également l’impossibilité pour les participants et partenaires de l’extérieur du Gabon (Brésil, États-Unis, Canada, Cameroun, Afrique du Sud, Mexique) de prendre part à l’atelier pour les mêmes raisons. «Nous nous excusons du désagrément occasionné pour tous ceux qui se sont inscrits, mais aussi, pour ceux-là qui se sont mobilisés quotidiennement pour la bonne tenue de cet atelier», a déclaré Hervé Omva.

Cette rencontre préparatoire en vue du Forum international sur «l’état des lieux et perspective de valorisation de l’Iboga au Gabon», portera essentiellement sur sept thématiques : histoire et état des lieux ; pharmacopées et médecines traditionnelles ; cadre juridique et géopolitique ; botanique, écologie, agriculture et production ; recherches photochimiques, pharmacologies et sciences sociales ; tradition, rites, croyances et valorisation.

L’objectif étant de parvenir à redorer scientifiquement l’image du «bois sacré» du Gabon, tout en lui apportant une plus-value économique.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Roger dit :

    Il paraît qu’on peut guérir du corona virus avec l’iboga. A voir…

    • Missambo dit :

      Si vous le contractez, faites l’expérience et partagez les résultats.. si vous survivez ! Ce qui est certain, c’est que l’iboga (en micro doses journalières soit moins d’1gr / jour) améliore sensiblement les défenses immunitaires mais en aucun cas résoudra les problèmes pulmonaires causés par le coronavirus, cause principale des décès. C’est un peu comme ceux qui se sont amusé à affirmer que l’iboga soignait le SIDA ! Je connais personnellement plusieurs nganga/maboundi qui croyaient cela et que l’on a enterré… Si l’on ne veut pas participer à la déconsidération de l’iboga, il faut éviter de lui prêter des vertus qui n’ont pas été prouvées par des essais cliniques.

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