Dans une adresse au recteur de l’Université Omar Bongo (UOB), les enseignants-chercheurs ont annoncé l’arrêt des activités pédagogiques si leurs revendications ne sont pas prises en comptes. Ils exigent notamment l’apurement des arriérés des vacations.

A l’UOB, la Frapes et le Snec ont décidé d’arrêter les cours. © Gabonreview

 

La Force de réflexion et d’actions pour l’enseignement supérieur (Frapes) et le Syndicat des enseignants-chercheurs de l’Université Omar Bongo (Snec-UOB) ont dans une adresse au recteur de l’UOB, annoncé «l’arrêt des activités pédagogiques pour exiger l’apurement des arriérés des vacations». Alors que l’année universitaire 2018-2019 a été fortement perturbée par un mouvement d’enseignants-chercheurs revendiquant le paiement des services rendus aux retraités, la régularisation des situations administratives et financières, ainsi que la prise en compte du dernier salaire de base dans le calcul de la pension retraite et particulièrement l’apurement des arriérés des vacations, rappellent les deux syndicats, le gouvernement avait promis «l’apurement intégral de la dette des vacations avant le début des activités pédagogiques de l’année universitaire 2019-2020».

Si cette promesse avait amené les enseignants-chercheurs à suspendre leur mouvement, près de 5 mois plus tard ils affirment «malheureusement, cette parole n’est pas traduite en acte à ce jour». Estimant avoir manifesté leur bonne volonté en menant l’année académique 2018-2019 à son terme et en lançant les activités pédagogiques de l’année 2019-2020, ils ont suspendu depuis le 4 mars les cours au sein de l’UOB. Si dans certains milieux on parle d’une promesse de paiement dès ce vendredi, les étudiants espèrent que leurs enseignants entreront en possession de leur dû au plus tard la semaine prochaine pour que les cours se poursuivent normalement.

 
GR
 

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