Remy Ebanega vient d’interpeller le ministre des Sports sur la situation des footballeurs gabonais. Dans un message posté sur Facebook, le 2 mars, le président  de l’Association nationale de footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) invite Franck Nguema à tenir sa promesse, celle de régler la dette de 796 millions de francs CFA due aux footballeurs depuis plus de deux saisons.

Franck Nguema (à gauche) est appelé par Remy Ebanega à tenir ses promesses pour régler la dette 796 millions de FCFA dus aux footballeurs. © Montage/ Gabonreview

 

Remy Ebanega veut aller vite dans le règlement de la dette due aux footballeurs par les clubs depuis plus de deux ans et qui se chiffre à 796 millions de francs CFA. Dans un message posté sur Facebook, le président de l’Association nationale de footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) a invité le ministre des Sports, Franck Nguema, à tenir sa promesse. En effet, ce dernier avait promis de «régler ce litige avant la fin de l’année 2019, afin que chaque footballeur concerné rentre dans ses droits fin février 2020 au plus tard».

Dans son message aux allures de coup de gueule, l’ancien international n’a pas manqué de dépeindre la situation misérable du footballeur gabonais. «La situation professionnelle des footballeurs évoluant au Gabon se dégrade chaque année parce que le statut de ces derniers n’est pas clairement défini. Ils évoluent dans un environnement où les garants de cette activité que sont la Linaf, la Fegafoot et le ministère dont vous avez la charge n’accordent aucun intérêt à ce corps de métier», a déploré Remy Ebanega.

«Comment voulez-vous qu’un footballeur soit performant si chaque année il est payé 2 mois sur 9 ou sur 12. Depuis 2016 les clubs trainent une dette de près de 796 millions, 4 ans après et malgré vos engagements pris, ce dossier n’est pas réglé et pourtant chaque année l’État décaisse lui-même ou via ses partenaires un budget pour organiser un championnat dont les premiers acteurs sont ceux qui réclament leurs salaires» s’est-il- interrogé.

Face à ce constat alarmant, le président de l’ANFPG a invité le ministre des Sports à revoir la formulation de la politique publique en matière de sport pour donner un horizon prometteur au football. «Il est important pour notre pays de faire du football une structure d’éducation pour appuyer les familles et l’école. Il est important de faire de notre football local, la première vitrine où les jeunes pourront s’identifier. Donner la chance aux footballeurs locaux de rivaliser en équipe nationale avec ceux évoluant à l’extérieur», a plaidé Remy Ebanega.

 
GR
 

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