Même si le gouvernement agit activement en mettant en place un certain nombre d’initiatives pour préparer une éventuelle arrivée du Coronavirus (Covid-19) sur le territoire, notamment après le premier cas enregistré au Nigérian, l’ancien ministre délégué à la Santé, Jonathan Ndoutoume Ngome, l’a invité, le 29 février, à prendre «des mesures sérieuses et efficaces en termes de flux migratoires» aux  frontières terrestres, aériennes et maritimes.

L’ancien ministre délégué à la Santé, Jonathan Ndoutoume Ngome, a invité le gouvernement à prendre «des mesures sérieuses et efficaces en termes de flux migratoires» aux frontières. © Facebook

 

Alors que le Covid-19 continue de sévir dans le monde, avec ses morts en cascade, et que l’Afrique subsaharienne a enregistré son premier cas, le 28 février dernier, à partir du Nigéria, l’ancien ministre délégué à la Santé semble sceptique sur les actions préventives mises en place par le gouvernement gabonais. Dans un post sur sa page Facebook, Jonathan Ndoutoume Ngome souhaite des «mesures sérieuses» aux frontières.

«Au moment où le 1er cas du coronavirus vient d’être diagnostiqué en Afrique au Sud du Sahara, notamment au Nigeria, et au regard du nombre important des immigrés nigérians au Gabon et surtout de la forte mobilité de cette communauté dans le golfe de Guinée, il est urgent que le gouvernement gabonais prenne des mesures sérieuses et efficaces en termes de flux migratoires à nos frontières terrestres, aériennes et maritimes», a-t-il écrit.

L’ancien ministre délégué à la Santé souhaite que «des dispositifs médicaux de détection et un système de surveillance actif» soient installés aux portes d’entrée au Gabon, «tout comme il est nécessaire qu’une cellule réunissant un certain nombre de ministères (Santé, Intérieur, Défense, Éducation, Communication…) et d’ONG (Croix rouge…) soit mise en place pour faire face au coronavirus», a-t-il suggéré.

Pour Jonathan Ndoutoume Ngome, «c’est maintenant qu’il faut s’organiser». «Nous ne sommes pas nombreux. Un mort au Gabon est toujours un mort de trop!», a-t-il mis en garde.

Le premier cas de coronavirus en Afrique subsaharienne a été recensé le vendredi 28 février au Nigéria. Mais la veille, le Gabon a lancé une formation au profit des personnels de santé civile et militaire dans l’objectif de répondre efficacement à une potentielle entrée de la maladie dans le pays. Au-delà, au niveau des frontières, notamment aux aéroports, la prise de température par thermo-flashage s’effectue désormais sur tout individu entrant dans le pays.

 
GR
 

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