Le Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross) de la Caisse nationale de sécurité sociale oppose une fin de non-recevoir au projet de révision de la convention collective en vigueur au sein de cette structure de couverture sociale, initiative de la direction générale de la CNSS.

Le Sypross exige la mise à plat et non la révision de la convention collective. © D.R.

 

Le bureau exécutif du Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross) mobilise contre le projet de révision de la convention collective de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Selon cette centrale syndicale, on ne peut à la fois dénoncer et réviser, comme entend faire la direction générale. La mise à plat de la convention collective en vigueur demeurerait la seule alternative possible pour la préservation des intérêts communs des employés de cette entreprise.

«Dans le cadre de la dénonciation et de la révision de certaines dispositions de la convention collective, des équipes constituées de la direction générale et des syndicats sillonneront l’ensemble des sites pour des rencontres explicatives», informait la direction générale de la CNSS, le 14 février 2020. Invitant ses adhérents à boycotter cette action, le bureau exécutif du Sypross assure que la révision de la convention collective est illégale et vise à la fois à réduire les avantages sociaux en introduisant des avenants et à favoriser un individu.

«La direction générale a décidé, au mépris des dispositions et des procédures qui encadrent la révision de la convention collective, et pour des raisons personnelles, de modifier la convention collective. Qui leur a dit qu’on peut à la fois dénoncer et réviser. Les gens qui sont censés servir se servent par des manœuvres frauduleuses. C’est inacceptable !», a déclaré le président du Sypross, Richard Ndi Bekoung, dans une note de mobilisation, à l’endroit des membres du syndicat.

Pour le bureau exécutif du Sypross, cette mobilisation est capitale pour le respect des dispositions réglementaires et pour empêcher par tous les moyens que cette révision n’ait pas lieu. Le Sypross dénonce également l’activisme «des syndicats minoritaires de la direction générale qui ont toujours contribué à la suppression des agents au nom de leurs petits intérêts personnels». Ceux-ci soutiendraient la direction générale pour défendre la révision de la convention collective décidée par la direction générale. D’où l’intérêt de créer un rapport de force en faveur de leur cause, en mobilisant le maximum d’agents pour la défense de la convention collective.

 
GR
 

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