Les Premières dames de la République démocratique du Congo (RDC), Denise Nyakuré Tshisékédi et du Burkina Faso, Sika Kaboré, ont effectué, le 31 janvier, une visite de la Maison d’Alice. Une œuvre de la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, dédiée aux malades du cancer ne disposant pas de solution d’accueil à Libreville, ainsi que des ressources financières pour leur prise en charge.

 

Arrivées à Libreville dans le cadre de la Conférence de lancement du Rapport de la Banque mondiale (BM) : « Les femmes, l’entreprise et le droit 2020 », placée sous le Haut patronage de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, le 30 janvier dernier, les Premières dames de la République démocratique du Congo, Denise Nyakuré Tshisékédi et du Burkina Faso, Sika Kaboré, en ont profité, le 31 janvier, pour visiter la Maison d’Alice. Un espace d’accueil et de prise en charge des malades de cancer, mis en place par l’épouse du chef de l’État gabonais.

En allant à la Maison d’Alice, ces Premières dames ont voulu s’inspirer de ce modèle de prise en charge des malades de cette pathologie, notamment les personnes au statut économiquement faible, en incapacité de se loger ou d’assurer leur transport jusqu’au centre de traitement.

Reçues et guidées dans les couloirs de cette «Maison de vie» par la vice-présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, Simone Mensah, Denise Nyakuré Tshisékédi et Sika Kaboré ont, tour à tour, visité la salle d’esthétique, les pôles infirmier, la salle restauration et éducation, le service psychologique, la salle à manger, ainsi que les chambres des malades. «Comme vous le savez, le cancer n’est pas une maladie facile à vivre. Un tel investissement au profit des malades est vraiment la bienvenue, surtout quand on sait que c’est une maladie qui ne choisit pas. Ce n’est pas parce qu’on est riche, pauvre, jeune ou plus âgé qu’on ne court pas le risque d’avoir un cancer», a déclaré Sika Kaboré.

Située à moins de deux minutes de l’Institut de cancérologie de Libreville (ICl), la Maison d’Alice constitue un pont entre cet institut et le domicile des patients. Elle entend faciliter l’accès aux soins des malades atteints d’un cancer en leur procurant, durant leur traitement ambulatoire, un hébergement gratuit accompagné d’un soutien social et psychologique. L’objectif étant d’assurer un suivi régulier de ces patients, en cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, en veillant au maintien de l’information, de l’éducation et de la communication sur le suivi et le contrôle de leur maladie. Elle soutient également les malades dans leurs procédures administratives et les accompagnent sur le plan moral en lien avec une association d’anciens patients du cancer.

«Je voudrais grandement féliciter madame Sylvia Bongo Ondimba pour ce travail, cette belle Maison de vie destinée à accueillir les patients du cancer. Je suis vraiment heureuse par tout ce que j’ai vu ici et je voudrais, encore une fois, réitérer mes félicitations à la fondation Sylvia Bongo Ondimba et à l’équipe qui anime cet institut de vie ici à Libreville», a ajouté la Première Dame du Burkina Faso.

 
GR
 

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