Enseignants et parents d’élèves conditionnent la reprise des cours par la sécurité au sein des écoles, lycées et collèges de la capitale gabonaise. Sans ce préalable, les cours ne reprendront pas à Libreville.

Enseignants et parents d’élèves conditionnent la reprise des cours par la sécurité au sein des écoles, lycées et collèges. © Gabonreview

 

Appelé par les enseignants le 27 janvier, la journée «classes vides» jouent les prolongations. À l’issue d’une séance de travail, le 27 janvier à Libreville, le ministre de l’Éducation nationale, les enseignants et parents d’élèves ont été incapables d’accorder leurs violons sur la reprise imminente des cours. Du moins, pas avant le 3 février et tant que la sécurité des enseignants et élèves ne sera pas garantie.

«Nous nous sommes fixé une ligne de conduite et en accord avec les parents d’élèves, nous voulons que les cours reprennent la semaine prochaine», a affirmé le président de Fédération nationale des parents d’élèves du Gabon (Fenapeg). «Cela est cependant conditionné par la mise en place de toutes les conditions à même de garantir la sécurité de nos enfants. Et tant que nous n’aurons pas lancé le mot d’ordre de la reprise des cours, les parents vont garder les élèves à la maison», a prévenu René Mezui Menie, relayé par Gabon 1re.

Malgré le communiqué du gouvernement appelant à une reprise des cours, le 27 janvier, les cours n’ont pas repris dans les écoles, lycées et collèges de la capitale gabonaise. Le spectre des événements de la semaine passée et notamment du 24 janvier, relatifs à de supposés enlèvements, a dissuadé les parents de garder leurs enfants à la maison.

«Nous n’avons pas décrété de mouvement de grève, mais plutôt une journée « classes vides » le 27 janvier», a rappelé le Syndicat de l’éducation nationale (Sena). «Mais l’environnement scolaire doit être sécurisé. Sans ce préalable, les cours ne reprendront pas», a affirmé Fridolin Mve Messa. Au-delà du «dispositif sécuritaire» déployé autour de certains établissements d’enseignement primaire et secondaire, le gouvernement doit trouver une solution à même satisfaire enseignants et parents d’élèves.

 
GR
 

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