Des bénéfices semestriels en baisse pour Total Gabon
La compagnie pétrolière Total Gabon vient de dévoiler un résultat net du semestre 2012 établi à 153 M$ par rapport à 164 M$ au 1er semestre 2011, soit une régression de 7% résultant essentiellement d’une augmentation des charges d’exploitation induite par un accroissement temporaire de l’activité de la Société (re-développement d’Anguille, remplacement des systèmes électriques des champs d’Anguille et de Torpille, et grands travaux d’intégrité 2012).
Établi à 76 M$ contre 80 M$ au deuxième trimestre 2011, soit une baisse de 4% résultant essentiellement d’une augmentation des dotations aux amortissements et aux provisions, le résultat net du deuxième trimestre 2012, comparé au premier trimestre de la même année est stable. Sur le trimestre, la capacité d’autofinancement globale s’élève à 322 M$ (165 M$ au 2e trimestre 2011).
Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2012 s’élève à 426 millions de dollars (M$) contre 346 M$ au deuxième trimestre 2011, et 416 M$ au premier trimestre 2012. Et sur le 1er semestre de cet exercice, le chiffre d’affaires de Total Gabon s’élève à 843 M$, en croissance de 16% par rapport au 1er semestre 2011 (727 M$). Selon les responsables de cette compagnie pétrolière, «cette évolution s’explique par une augmentation des volumes vendus, en raison du planning des enlèvements de brut au terminal d’exportation».
En matière d’investissements, Total Gabon a enregistré au deuxième trimestre 2012, une hausse à 165 M$ contre 162 M$ au deuxième trimestre 2011. Les investissements du deuxième trimestre 2012 concernent principalement le re-développement du champ d’Anguille, le remplacement des systèmes électriques des champs d’Anguille et de Torpille et les campagnes de forages sur les champs de Torpille et d’Avocette.
Compte tenu de ces éléments, la capacité d’autofinancement globale (CAFG) s’élève à 322 M$ au deuxième trimestre 2012 contre 165 M$ au deuxième trimestre 2011.
Toutefois, selon le rapport financier semestriel de la compagnie pétrolière, «les activités de Total Gabon sont exposées à certains facteurs de risque et d’incertitude pour les six prochains mois, notamment sur les plans politique, économique, monétaire, juridique, environnemental, social, sectoriel, concurrentiel, opérationnel ou financier. Une description de ces facteurs de risques figure dans le Rapport financier annuel afférent à l’exercice 2011 et déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers de la République française».
«Ces risques sont susceptibles de survenir non seulement pendant les six derniers mois restants de l’exercice en cours, mais également durant les exercices ultérieurs», poursuit le rapport d’activité de la compagnie.
La campagne des grands travaux d’intégrité destinée à prolonger la durée de vie des plateformes des secteurs Grondin et Torpille, démarrée au début de l’année 2012, se déroule conformément aux prévisions. Au mois de mai 2012, un premier arrêt de vingt-et-un jours a concerné six plateformes du secteur Grondin. Durant cet arrêt un nombre important de tuyauteries et de vannes a été remplacé, et l’ensemble des capacités sous pression a été inspecté et réparé. Après cet arrêt, les travaux sur les structures des plateformes se sont poursuivis jusqu’à la fin du mois d’août. En parallèle, les travaux de préparation du grand arrêt de Torpille, prévu à la fin du mois de septembre, ont démarré.
1 Commentaire
De quels risques sur le plan politique parlerait Total Gabon dans un pays ou tout se passe aussi bien qu’au Gabon et ou il n’y a pas de crise.
Cette fois ce n’est ni l’Union Nationale, ni Myboto, ni Eyghe ndong, ni Mba Obame qui parle.
Nous attendons la declaration du porte parole « des pieds nicles de la Rochelle ».