Pour lui permettre d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés lors de son lancement en 1992, l’Institut gabonais d’appui au développement (Igad), qui entend se développer, interpelle le gouvernement sur la nécessité de bénéficier d’un meilleur accompagnement financier et matériel au profit des «petits» agriculteurs.

27 ans après sa création, l’Igad sollicite du gouvernement un meilleur appui financier et matériel pour pouvoir se développer. © onmangelocal-gabon.org

 

27 ans après sa création, l’Institut gabonais d’appui au développement est-il arrivé au bout de ses forces ? Rien n’est moins sûr. Pourtant, à l’occasion de la tenue, mardi 17 décembre, de son 2e Conseil d’administration annuel, l’avenir de ce projet a été abordé. Ayant présidé les travaux, Léon Louis Folquet ne s’en est pas caché : l’Igad fait actuellement face à quelques difficultés financières et matérielles qui ne lui permettent pas de remplir pleinement ses missions, ainsi d’atteindre ses objectifs.

«L’Igad remplit les missions régaliennes qui sont les siennes, défend le président du Conseil d’administration. Mais pour se développer, il faut mettre les moyens à disposition, tant sur le plan du développement des exploitations agricoles, de la formation que sur le plan de la distribution des produits agricoles. [Or], l’Institut manque un tout petit peu de moyens pour se développer davantage.»

Pour Léon Louis Folquet qui s’est confié à nos confrères de Gabon 1ère au terme de ce second Conseil d’administration de l’année à l’Igad, le gouvernement devrait mieux soutenir le projet, notamment en lui accordant des «moyens supplémentaires» pour lui permettre d’atteindre ses objectifs, voire d’aller au-delà. Les activités de cet institut ne sont encore limitées qu’à la province de l’Estuaire où il s’efforce de «créer le tissu agricole périurbain», tout en permettant aux ‘‘petits’’ agricultures de bénéficier d’une source de revenus plus ou moins stable.

 
GR
 

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