Branlebas de combat contre les délestages
Afin de faire face aux difficultés d’alimentation en énergie électrique de la ville de Libreville, le gouvernement, à travers le ministère charge de l’Énergie, a initié un vaste projet de renforcement du réseau de transport d’électricité de Libreville et sa région.
Selon un communiqué du ministère du Pétrole de l’Energie et des Ressources hydrauliques, «ce projet comprend entre autres, la pose d’un câble électrique de 90 kV le long de la voie express, depuis la nouvelle centrale thermique à gaz d’Alénakiri, jusqu’au poste d’Ambowé. Ces travaux sont prévus pour une durée de 2 mois à partir de la 4e semaine du mois d’août».
La question énergétique demeure l’une des grandes préoccupations du gouvernement, notamment à Libreville où les délestages sont monnaie courante ces dernières années. C’est dans ce cadre qu’il multiplie les pistes pour juguler ces carences. Malgré un taux d’accès à l’électricité de 83%, le secteur électrique gabonais fait face à de fréquentes pénuries, ce qui représente une importante entrave au développement économique.
Récemment, le Gabon a reçu de la Banque africaine de développement un prêt 57 millions de dollars dans le cadre de l’augmentation de sa production électrique. Le pays ambitionne en effet de porter sa puissance installée, actuellement de 370 MW, à 1 200 MW à l’horizon 2020. Plus précisément, cette enveloppe est destinée à la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) pour le développement de ses deux projets hydroélectriques.
Le premier barrage sera construit au niveau des chutes de l’Impératrice, sur la rivière Ngounié, et devrait produire 70 MW. Le deuxième projet concerne la rivière Okano, au Nord du pays, et devrait produire quant à lui 52 MW. Les deux projets dont la livraison est prévue dans deux ans, permettront à la fois de soutenir la fourniture électrique du pays mais aussi de sécuriser la fourniture en zone rurale. Cette énergie renouvelable, produite à un coût inférieur, se substituera partiellement à l’électricité actuellement produite dans les centrales thermiques gabonaises.
2 Commentaires
Voila ce qui est honteux. Un pays qui a plus de 2500 milliards de Fcfa de ressources propres va aller emprunter 30 milliards de Fcfa pour des projets aussi importants. Et les ressources propres du pays sont consacrees a quoi? A voyager et enrichir Olam, Bechtel et les autres.
Voila le barratin que racontait deja l’ex ministre de l’Energie aujourd’hui expedie aux Mines il y a un peu plus d’un an aux deputes de l’Assemblee nationale.
http://merh.gouv.ga/sites/default/files/interpellation_du_ministre_a_lassemblee_nationale.pdf
Et on nous ramene un nouveau communique.
Ce sera cela le mandat de l’Emergence. Un mandat de promesses non tenues.
Autant interrompre tout de suite cette farce qui ne fait plus rire personne !
Qu’on se dise les vérité. La SEEG est dépassé depuis belle lurette. Mais elle a peut etre honte de le reconnaitre. Que l’état revoit le contrat si elle ne peut plus qu’on trouve une autre société qui viendrait en soutien par exemple. C’est une piste de solution