La Commission africaine des statistiques agricoles (Casa) a ouvert sa 26e session, le 4 novembre, à Libreville sous le thème «amélioration des politiques alimentaires et agricoles fondées sur les résultats en Afrique au moyen de statistiques de pointe». Durant ces quatre jours de travaux, du 4 au 8, il s’agira d’étudier et de partager les expériences en matière de statistiques agricoles, de pêche, d’élevage.

Photo de famille de la 26e session de la Commission africaine des statistiques agricoles, le 4 novembre 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

Le Gabon accueille, du 4 au 8 novembre 2019, à Libreville, la 26e session de la Commission africaine des statistiques agricoles. Les travaux se sont ouverts le 4 novembre par le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou. La rencontre permet d’échanger sur le développement et l’amélioration des politiques alimentaires et agricoles fondées sur les résultats en Afrique au moyen des statistiques de pointe, et d’autre part, d’étudier le statut des statistiques alimentaires et agricoles dans la région Afrique.

Articulé autour de la thématique, «amélioration des politiques alimentaires et agricoles fondées sur les résultats en Afrique au moyen de statistiques de pointe», cette rencontre des pays africains permet d’examiner la situation des statistiques agricoles et alimentaires dans la région. Ce qui permettrait de conseiller les États membres sur le développement et la normalisation des statistiques agricoles.

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«Au moment où le Gabon lance le plus important programme agricole de son histoire, le projet d’appui au programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives engagées) dans sa phase 1 grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAD), il est important que cet investissement soit accompagné d’une meilleure connaissance sur le terrain de nos forces et faiblesses pour mieux répondre aux attentes de nos agriculteurs et de nos populations en général», a déclaré le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou.

«Nous devons avoir des sociétés dans lesquels l’Agriculture doit avoir un impact sur le développement», a indiqué le directeur de la direction statistique de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation (FAO). Pour lui, «il faut mettre en place des systèmes de collecte des données fiables» tout en sachant qu’elles seront vaines s’il n’y a pas de bons mécanismes de diffusion. Une démarche appuyée par Helder Muteia, le Représentant résident de la FAO au Gabon et Coordonnateur du Bureau sous régional Afrique Centrale de la Casa.

La tenue de cette session à Libreville, la deuxième dans la sous-région, après le Cameroun en 2003, revêt donc un caractère particulier pour le gouvernement gabonais. En effet, il coïncide avec le lancement, dans les prochains jours, de la phase opérationnelle du Recensement général de l’agriculture (RGA). Il va se traduire par le déploiement sur l’ensemble du territoire national des agents enquêteurs.

Le Gabon s’est engagé en décembre 2018 dans un vaste programme de recensement financé à hauteur de 30 millions de dollars (17,6 milliards de francs CFA) par la Banque mondiale afin de disposer de données statistiques complètes, fiables et actualisées dans l’ensemble des secteurs d’activité. Pour sa part, le secteur agricole s’est vu doté d’une enveloppe de 4 milliards de francs CFA pour son recensement général.

 
GR
 

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