Conflit homme-faune : Le nouveau combat de Frida Mindoungani
À travers son ONG Échos du Gabon, Frida Mindoungani a appelé à la mobilisation nationale et internationale pour initier des lois favorisant la protection de l’homme dans le conflit l’opposant à la faune.
La présidente de l’ONG Echos du Gabon, Frida Mindoungani, lors de son point de presse à Libreville, le 18 septembre 2019. © D.R.
Désormais à la tête de l’ONG Échos du Gabon, Frida Mindoungani s’intéresse de très près au conflit homme-faune. Le 18 septembre à Libreville, l’ancienne maire du 6e arrondissement a exhorté le gouvernement, les organismes nationaux et internationaux, ainsi que l’Assemblée nationale et le Sénat à initier des lois favorisant la protection de l’homme dans le conflit l’opposant à la faune, voire à la flore.
Elle annonce d’ailleurs un plaidoyer dans ce sens et un Comité de suivi pour évaluer les dégâts issus de ce conflit et leur ampleur. Selon elle, «le gouvernement, les organismes nationaux et internationaux ont mis la protection de l’animal en avant et celui de l’homme en arrière-plan».
«Les populations sont en effet régulièrement victimes des pachydermes qui dévastent les plantations du fait des perturbations sur le corridor emprunté par les animaux dues aux sociétés forestières, minières et pétrolières», a ajouté Frida Mindoungani.
Echos du Gabon est engagé dans le développement des populations, la protection de l’homme et de l’écologie. Le tout, dans le respect des engagements pris par le Gabon en matière de protection des animaux. Pour davantage interpeller les consciences, l’ONG va initier une tournée auprès des ministères concernés, les deux chambres du Parlement, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique social et environnemental (CESE), ainsi que des organismes nationaux et internationaux pour le dépôt d’un plaidoyer. Elle invite également d’autres associations ayant en partage la même cause à se joindre à elle pour la mise en place du Comité de suivi des dégâts relatifs à ce conflit, tout en annonçant une tournée dans l’arrière-pays pour s’enquérir de son ampleur.
1 Commentaire
Bjr et bon courage Madame. Amen.