Vie, sexe, business : Clovis Nzong tel qu’en lui-même
À la fois truculent et timide, la jeune cyber-personalty gabonaise, connu pour ses déclarations irritantes, ses parodies de films célèbres et d’artistes internationaux, revendique environ 6 millions de vues sur les réseaux sociaux. Le «plus beau des Gabonais» répond à un questionnaire audacieux portant sur des sujets qu’on ose que très rarement aborder. Pas vraiment surprenant…
Clovis Nzong, le 5 septembre 2019, à Libreville. © Gabonreview
Il se définit lui-même comme un blogueur, influenceur et photo-model. Deux ans déjà qu’il crée régulièrement des buzz sur la toile avec ses coups d’audace, ses déclarations tonitruantes et ses parodies… de Jésus notamment. Clovis Nzong confirme la prophétie d’Andy Warhol. Mort en 1987, le «pape du pop art» avait pronostiqué, en 1968, qu’«à l’avenir chacun aura son quart d’heure de célébrité». Avec les réseaux sociaux et sans qualification particulière, on y est. Sur Facebook, Clovis Nzong compte plus de 4 900 amis qui sont tout autant ses contradicteurs. Avec son brin de folie un tantinet humoristique et pince-sans-rire, il déclare être le plus beau Gabonais, provoque les Ivoiriens au point d’être très suivi au pays de DJ Arafat et fait des parodies de Jésus de Nazareth ou d’autres films célèbres à l’instar de « Sarafina« . Bref, sa page Facebook provoque l’irritation ou l’hilarité, mais ne laisse que tès peu de visiteurs indifférents. Interviewé, le jeune homme se montre pourtant laconique, taciturne à la limite.
© GabonreviewCeci n’est pas une interview. Juste un jeu.
Comment Clovis Nzong est-il perçu dans la rue ?
Ce n’est pas pour me vanter, je suis vraiment une star (rires). Les fans me demandent en photo par-ci, par-là. Je ne suis pas tranquille. J’ai même déjà besoin de gardes du corps à cette allure.
Y a-t-il une question que vous vous posez souvent ?
Non ! Je ne me remets jamais en question. Je suis parfait, que voulez-vous ? C’est cette confiance que m’a amené là où je suis.
Si on vous demandait de tourner un film X ?
Non, pas à ce point. Un peu de respect. Je me respecte. C’est ce qu’on appelle une vraie mauvaise image. Je ne peux pas. Ce n’est pas bon, du tout. Je suis un chrétien avant tout.
Dans un film d’action, vous vous préférez en flic ou en gangster ?
Flic. Imaginez-moi en train de courir avec un pistolet au ralenti et tout. Ce sera à la fois très amusant et drôle. Déjà que l’expression de mon visage peut faire rire.
En qui aimeriez-vous vous réincarner ?
Rambo. Sinon, DJ Arafat. Parce qu’en Côte d’Ivoire, je suis un peu comme une icône. Ce sont eux qui m’ont fait. Je pense que j’ai un peu de sang ivoirien. J’ai été adopté par les Ivoiriens et DJ Arafat me ressemble ou alors je lui ressemble un peu dans le comportement, l’arrogance, la confiance en soi.
Les filles vous courent après ou alors c’est vous qui les poursuivez ?
Ce sont les filles qui courent derrière moi. Toutes les filles veulent sortir avec moi. Je suis quand même Clovis Nzong. Sérieusement, quelle fille n’aimerait pas sortir avec Clovis Nzong, l’homme le plus beau, déjà très autonome dans la vie. Et là, je gagne déjà des millions, ce n’est plus la blague. Des millions… elles vont toutes courir derrière moi. Mais bon je vais faire mon malin (rires).
Vous venez de passez un contrat de 6.000.000 francs CFA avec Rapid’Food, quelles perspectives pour la suite ?
Hormis le contrat de Rapid’Food, en ce moment, j’ai plusieurs contrats que je gère avec mon manager de Wimbo production. J’essaie de faire profiter mon image à ces structures comme le font d’autres. Et avec Wimbo Production, il y a des artistes musiciens, les comédiens… On essaie de faire prospérer cette structure comme le font les Nigérians. On espère que dans 2 ou 3 ans, Wimbo Production sera très loin. Je remercie tous mes fans, tous ceux qui m’ont soutenu depuis le Gabon, l’Afrique. Je vous aime beaucoup.
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Un illustre inconnu.